- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Respect de l’égalité des armes dans une procédure pénale parallèle à une procédure fiscale
Respect de l’égalité des armes dans une procédure pénale parallèle à une procédure fiscale
Par un arrêt du 11 mai 2010, la Cour européenne des droits estime que la procédure pénale dirigée contre le gérant d’une société, mise en cause dans le cadre d’une procédure administrative de nature fiscale, a respecté le principe de l’égalité des armes.
par S. Lavricle 28 mai 2010

Dans cet arrêt, la Cour de Strasbourg se prononce sur la validité d’une procédure pénale en matière fiscale, et confirme sa jurisprudence qui déduit le caractère équitable de ce type de procédure de deux éléments : le fait que le juge pénal se fonde sur les pièces versées aux débats et contradictoirement débattues devant lui, et l’existence d’un double degré de juridiction permettant au redevable de discuter contradictoirement les pièces à charge et les accusations portées contre lui (CEDH 26 sept. 1996, Miailhe c. France, Rec. 1996-I, § 44-45 ; D. 1993. Chron. 387, obs. Renucci ).
En l’espèce, le requérant, gérant d’une société qui s’était vue infliger d’importants redressements fiscaux, avait fait l’objet d’une procédure pénale pour soustraction frauduleuse à l’établissement et au paiement de sommes au titre de l’impôt sur les sociétés et de la TVA, et omission de passer ou de faire passer des écritures dans les livres comptables, à la suite d’une plainte déposée par le directeur départemental des services fiscaux. Devant la cour de Strasbourg, il invoquait une violation de l’article 6, § 1er, de la Convention, alléguant que son procès n’avait pas été équitable, le principe de l’égalité des armes ayant selon lui été bafoué. Il se plaignait d’avoir été cité directement devant le tribunal correctionnel sans enquête préalable, et condamné sur la seule base des éléments rapportés par le fisc. Il estimait enfin que le...
Sur le même thème
-
Clarification sur le concours d’obligations entre extradition et MAE
-
Droit de l’étranger d’être entendu dans une procédure d’éloignement
-
La Cour de cassation renonce à défendre la qualification contractuelle de l’action directe du sous-acquéreur
-
Accès aux documents des institutions de l’UE : annulation du refus de la Commission européenne de communiquer les messages textes échangés entre la présidente von der Leyen et le PDG de Pfizer
-
La convocation devant la commission du titre de séjour est une garantie
-
Discrimination à rebours : la Cour européenne se prononce (enfin) et valide
-
Admission de principe des clauses attributives de juridiction asymétriques
-
Petite pause
-
L’intérêt de l’appelant à faire un second appel en cas d’irrecevabilité encourue par un premier appel irrégulier
-
Le droit au séjour dérivé naît directement du droit de l’Union européenne