- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Action en nullité de la marque Conguitos ou l’importance des preuves en matière d’atteinte à la renommée et de mauvaise foi
Action en nullité de la marque Conguitos ou l’importance des preuves en matière d’atteinte à la renommée et de mauvaise foi
Pas de preuve, pas de chocolat ! C’est en ces mots inspirés d’un film à succès que l’on pourrait résumer la position du traité sur l’Union européenne (TUE) dans son arrêt du 7 juin 2023. Malgré les fortes similarités entre les signes en cause, il rappelle l’importance de la charge probatoire pesant sur le demandeur en nullité invoquant une atteinte à sa marque de renommée et la mauvaise foi du déposant.
La société espagnole Chocolates Lacasa Internacional est notamment titulaire de la marque verbale de l’Union européenne Conguitos n° 004509816, déposée le 27 juin 2005 et enregistrée en classes 29, 30 et 31. Cette marque désigne en classe 30 des « confiserie et bonbons, en particulier cacahuètes enrobées de chocolat ».
Le 9 janvier 2012, M. Mariano Esquitino Madrid dépose sous le n° 010546836 le signe complexe suivant :
Enregistrée le 14 octobre 2015, cette marque désigne des produits des classes 3, 14 et 18, à savoir des « Préparations pour blanchir et autres substances pour lessiver ; Préparations pour nettoyer, polir, dégraisser et abraser; Savons ; Parfumerie, huiles essentielles, cosmétiques, lotions pour les cheveux ; Dentifrices ; Métaux précieux et leurs alliages et produits en ces matières ou en plaqué non compris dans d’autres classes ; Joaillerie, bijouterie, pierres précieuses ; Horlogerie et instruments chronométriques ; Cuir et imitations du cuir, produits en ces matières non compris dans d’autres classes ; Peaux d’animaux ; Malles et valises ; Parapluies et parasols ; Cannes ; Fouets et sellerie ».
Le 7 décembre 2016, la société Chocolates Lacasa Internacional présente une demande en nullité auprès de l’EUIPO à l’encontre de l’ensemble des produits désignés par la marque complexe Conguitos n° 010546836.
Premièrement, elle invoque une atteinte à la renommée de ses marques Conguitos enregistrées en classes 29, 30 et 31, dont la marque verbale antérieure Conguitos n° 004509816. Les dispositions visées sont l’article 53 du règlement (CE) n° 207/2009 (devenu art. 60 du règl. [UE] 2017/1001) et l’article 8 du règlement (CE) n° 207/2009 (resté art. 8 du règl. [UE] 2017/1001).
Secondement, elle invoque la mauvaise foi du titulaire de la marque postérieure, sur le fondement de l’article 52 du règlement n° 207/2009 (devenu art. 59 du règl. [UE] n° 2017/1001).
Dans une décision en date du 9...
Sur le même thème
-
Rappels en matière de preuve de la contrefaçon de brevet
-
Panorama rapide de l’actualité « Propriété intellectuelle » des semaines du 15 au 30 avril 2024
-
Absence de rétroactivité du nouveau régime de prescription des actions en nullité de titres de propriété industrielle
-
Impossibilité d’invoquer la priorité d’un PCT pour les dessins ou modèles communautaires
-
Panorama rapide de l’actualité « Propriété intellectuelle » des semaines du 25 mars au 15 avril 2024
-
Panorama rapide de l’actualité « Propriété intellectuelle » des semaines du 18 au 25 mars 2024
-
Panorama rapide de l’actualité « Propriété intellectuelle » des semaines du 4 et 11 mars 2024
-
Action en contrefaçon : être ou ne pas être utilisé dans la vie des affaires
-
Déchéance pour usage déceptif d’une marque patronymique : nouvel épisode dans la saga de Castelbajac
-
Cession d’une invention après attribution par l’employeur et calcul du « juste prix »
Sur la boutique Dalloz
Code de la propriété intellectuelle 2024, Annoté et commenté
01/2024 -
24e édition
Auteur(s) : Pierre Sirinelli; Julie Groffe-Charrier; Antoine Latreille