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Droits de la personne en fuite visée par un mandat d’arrêt au cours de l’information

N’étant ni mise en examen ni témoin assisté, la personne en fuite visée par un mandat d’arrêt ne peut, à peine d’irrecevabilité, se pourvoir en cassation contre l’arrêt d’une chambre de l’instruction déclarant sa requête en annulation irrecevable.

par Florie Winckelmullerle 18 mars 2014

Dans sa rédaction antérieure à la loi n° 200-516 du 15 juin 2000, l’article 80-1 du code de procédure pénale prévoyait qu’une mise en examen pouvait résulter de la délivrance d’un mandat d’arrêt, étant néanmoins précisé que la personne à l’encontre de laquelle il avait été décerné ne bénéficiait des droits attachés à ce statut qu’à compter de sa première comparution devant le juge d’instruction. Depuis la modification de ces dispositions, il est admis que la seule délivrance d’un mandat d’arrêt « au cours d’une information et avant tout interrogatoire ne confère pas à la personne qui en fait l’objet le statut de mis en examen » (Crim. 19 juin 2010, Bull. crim. n° 9 ; 28 juin 2011, Bull. crim. n° 86). À ce stade, la personne visée par le mandat ne peut, dès lors, qu’être considérée comme un témoin assisté ou un mis en examen « virtuel » ou « en devenir », le...

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