Article

Extension de procédure : caractérisation de la confusion de patrimoines
Extension de procédure : caractérisation de la confusion de patrimoines
Pour caractériser des relations financières anormales constitutives d’une confusion de patrimoines, les juges du fond n’ont pas à rechercher si celles-ci ont augmenté, au préjudice de ses créanciers, le passif du débiteur soumis à la procédure collective dont l’extension est demandée.
par Alain Lienhardle 1 juillet 2015
L’extension de procédure pour cause de confusion des patrimoines ne repose pas plus sur l’idée de sanction du débiteur que de réparation d’un préjudice causé à ses créanciers. Le mécanisme ne se fonde donc pas sur un critère subjectif et personnel, mais sur un critère objectif et patrimonial :...
Sur le même thème
-
Les projets de réformes dans le cadre de la transposition de la directive « restructuration et insolvabilité »
-
Les récentes mesures covid pour les entreprises en difficulté : quelques réflexions
-
Pas d’interdiction des poursuites pour le bénéficiaire d’une sûreté réelle pour autrui
-
Loi ASAP : prolongation des règles adaptant le droit des entreprises en difficulté à la covid-19
-
Banqueroute par comptabilité absente ou irrégulière : précisions sur le dol
-
Covid-19 : nouvelle adaptation des règles applicables aux entreprises en difficulté
-
Précisions sur la mission et la rémunération d’un commissaire-priseur en liquidation judiciaire
-
Compétence du juge de l’exécution et caducité d’une procédure de distribution résultant de l’ouverture d’une procédure collective
-
L’apport en compte courant à une société en difficulté : bienfait ou méfait ?
-
Responsabilité du banquier : l’article L. 650-1 du code de commerce ne s’applique pas à la rupture du crédit