- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Recours à la mesure d’extraction aux fins de mise en examen d’une personne détenue
Recours à la mesure d’extraction aux fins de mise en examen d’une personne détenue
Une personne détenue pour autre cause peut faire l’objet d’une mesure d’extraction dans le but de procéder à sa mise en examen dans les conditions prévues à l’article 116 du code de procédure pénale.
par David Aubertle 31 janvier 2017
Dans le cadre d’une information judiciaire, une personne est détenue sur le fondement d’un mandat d’amener. Elle fait alors l’objet, dans le cadre d’une information distincte, d’une mesure d’extraction aux fins de mise en examen. Cette mise en examen prononcée, la personne poursuivie en sollicite l’annulation. Elle est déboutée par la chambre de l’instruction, et se pourvoit à l’appui des articles 5 et 6 de la Convention européenne des droits de l’homme ainsi que des articles 80-2, 114 et 116 du code de procédure pénale. La demanderesse excipe d’une part de l’irrégularité de la mesure d’extraction comme moyen de soumettre l’intéressé à un interrogatoire de première comparution. Elle conteste par ailleurs le recours, dans le cadre d’une information, à une mesure de comparution forcée à l’encontre d’une personne détenue dans le cadre d’une information distincte. La procédure est définitivement validée par la chambre criminelle, pour qui « le juge d’instruction détient, en exécution de l’article 51, alinéa 3 [du code de procédure pénale] le pouvoir de requérir l’extraction, par la force publique, d’une personne incarcérée, aux fins de mise en examen dans les conditions prévues à l’article 116 du code de procédure pénale, sans que la délivrance d’un mandat ne soit légalement imposée ».
En validant le recours à la seule...
Sur le même thème
-
Captation de données à distance et souveraineté des États
-
Nullité et moyens de preuves produits par le mis en examen
-
Le pourvoi pris au dépourvu : l’étonnante portée des recours en matière de nullité par voie de conséquence des actes d’instruction
-
Loi Narcotrafic : un renforcement des mesures en matière de criminalité organisée
-
Désigner pour annuler, circonscrire pour instruire, habiliter pour consulter
-
Le silence ne vaut consentement à la visioconférence
-
Le contrôle judiciaire d’un maire ne peut avoir pour effet de faire obstacle à l’exercice effectif de son mandat
-
Incompétence du juge d’instruction pour un interrogatoire de première comparution suivi d’une mise en examen à l’étranger
-
Du placement sous contrôle judiciaire au stade de l’appel de l’ordonnance de mise en accusation
-
Le droit de se taire de l’accusé interrogé en cas de supplément d’information après sa condamnation par défaut