- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Responsabilité du créancier et caution avertie
Responsabilité du créancier et caution avertie
par Valérie Avena-Robardetle 3 mars 2014
Pour espérer échapper au paiement, la caution recourt parfois au droit commun de la responsabilité civile.
Elle peut invoquer une faute commise à son égard : ici, le dol par réticence de l’établissement de crédit pour lui avoir délibérément dissimulé la situation irrémédiablement compromise de la société cautionnée. Encore faut-il, cependant, que la caution ait ignoré cette situation, ce qui n’est pas le cas de la caution, qui, du fait de ses qualités et fonctions, en avait nécessairement connaissance lors de son engagement, sauf à démontrer que la banque avait sur la société débitrice des informations qu’elle ignorait (V. Civ. 1re, 30 janv. 2001, n° 98-11.481, Dalloz jurisprudence). Ce que n’avait nullement établi, en l’espèce, le président du conseil d’administration et dirigeant de plusieurs entités juridiques du groupe auquel appartenait la société cautionnée, totalement impliqué dans l’opération de restructuration financière qu’il avait lui-même proposée à la banque.
La caution peut également invoquer la faute commise à l’égard du débiteur au titre de l’octroi abusif du crédit. La nature de la responsabilité du créancier, délictuelle ou contractuelle, semble assez incertaine. Jérôme François relève qu’« a priori, la faute de la banque est extérieure au contrat de cautionnement. Elle s’analyse en un manquement au devoir général de prudence imposé par l’article 1382 du code civil, ce dont il résulte que la banque engage sa responsabilité délictuelle envers la caution. Toutefois, il...
Sur le même thème
-
Sous-cautionnement et devoir de mise en garde : un amour contrarié ?
-
Crédit à la consommation et cautionnement professionnel imposé contractuellement
-
De la mention manuscrite requise au sein des cautionnements souscrits au bénéfice de l’APST
-
Deux QPC en droit des sûretés non transmises au Conseil constitutionnel
-
De la bonne utilisation de la disproportion du cautionnement
-
Dette partiellement cautionnée et information annuelle due à la caution
-
De la prescription extinctive en matière de sous-cautionnement
-
Le donneur d’aval ne peut pas solliciter le bénéfice de subrogation de l’article 2314 du code civil
-
Des moyens de défense de la caution assignée en paiement
-
Des effets de l’annulation d’une convention d’ouverture de compte courant