- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Servitude conventionnelle de passage et installation de canalisations
Servitude conventionnelle de passage et installation de canalisations
Une servitude de passage ne confère le droit de faire passer des canalisations dans le sous-sol de l’assiette de la servitude que si le titre instituant cette servitude le prévoit.
par Ariane Gailliardle 24 juillet 2018
Cet arrêt, qui sanctionne le propriétaire du fonds dominant pour aggravation d’une servitude conventionnelle de passage, s’inscrit dans une tendance à l’interprétation stricte du titre constitutif de la servitude pour autoriser ou interdire l’exercice de droits sur son assiette.
Dans cette affaire, à la suite de la division d’un terrain en plusieurs parcelles, deux sociétés avaient créé un lotissement. Certaines des parcelles voisines, issues de la même division, appartenaient à une troisième société, laquelle envisageait la construction d’une zone d’aménagement concerté (ZAC). Elle avait alors assigné les deux sociétés en reconnaissance d’une servitude de passage conventionnelle ainsi qu’en autorisation d’effectuer des travaux en sous-sol (installation de tous réseaux et conduits nécessaires à la desserte de la ZAC).
La cour d’appel devait accueillir de façon favorable ces deux demandes : par une interprétation des titres de propriété de chaque partie, elle a reconnu une servitude conventionnelle de passage au bénéfice de la société.
La troisième chambre civile a rejeté le moyen du demandeur qui contestait l’existence d’une telle servitude faute de preuve suffisante.
Elle a en revanche censuré par une cassation partielle la cour d’appel qui avait autorisé le droit de faire passer des canalisations. Il lui est reproché de ne pas avoir respecté les termes de la convention prévoyant la servitude ni vérifié si une telle situation n’entraînait pas une aggravation de la servitude.
La délimitation stricte de l’assiette d’une servitude conventionnelle de passage
A l’appui de la cassation partielle, la troisième chambre civile considère qu’« une servitude de passage ne confère le droit de faire passer des canalisations dans le sous-sol de l’assiette de la servitude que si le titre instituant cette servitude le prévoit et que l’acte constitutif (…) ne conférait pas le droit de faire passer des canalisations ».
En jugeant au visa de l’ancien article 1134 du code civil, la Cour de cassation souligne l’importance...
Sur le même thème
-
Obligation de délivrance : de l’inefficacité d’une clause de non-recours
-
Modalités de fixation du prix d’un lot de copropriété préempté
-
Servitude par destination de père de famille et donation de biens communs : précisions sur l’unité de propriétaire
-
Vente immobilière et clause de non-garantie : la servitude non apparente n’est (toujours pas) un vice caché
-
Commodité du partage en nature des biens indivis et subsidiarité de la licitation
-
L’appropriation privative d’un chemin n’exclut pas sa nature de chemin d’exploitation
-
Déploiement du service « Gérer mes biens immobiliers » : la mise au point de Bercy
-
Revenus fonciers tirés d’un bien indivis : la nature personnelle de la CSG et de la CRDS
-
Nul n’est tenu de rester dans l’indivision même lorsqu’elle ne porte que sur la nue-propriété
-
La vente d’un bien indivis classé G par le DPE peut être ordonnée par le juge à un prix minoré