- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Trouble de voisinage et exonération pour force majeure
Trouble de voisinage et exonération pour force majeure
Ne présente pas les caractères de la force majeure la tempête à l’origine directe de la chute des arbres sur le fonds voisin dès lors que le propriétaire des végétaux avait au préalable fait l’objet d’une sommation pour couper les arbres penchant dangereusement.
par Nicolas Le Rudulierle 12 janvier 2015
Si la réparation des troubles anormaux du voisinage n’est pas subordonnée à une mise en demeure préalable (V. Civ. 2e, 25 nov. 1992, n° 91-15.192, Dalloz jurisprudence), l’existence d’une telle injonction peut dans certaines circonstances conditionner la réussite de cette action, notamment en faisant échec à la notion de force majeure dont souhaite se prévaloir le défendeur.
Tel est le cas en l’espèce où une société civile immobilière (SCI) reprochait à son voisin les dégâts occasionnés par ses arbres qui s’étaient abattus sur sa propriété à l’occasion de la tempête de janvier 2009. La cour d’appel de Pau fit droit à ces revendications en relevant que la présence des arbres sur la propriété de la SCI constituait un « danger pour la sécurité des personnes et des biens » justifiant une condamnation de leur propriétaire sur le fondement de la théorie des troubles anormaux du voisinage.
Seul ce fondement juridique, dont on connaît l’autonomie (V. Civ. 3e, 21 juill. 1999, n° 96-22.735, D. 1999. 228 ; RDI 1999. 656, obs. P. Malinvaud
; ibid. 685, obs. P. Capoulade
; ibid. 2000. 75, obs. G. Leguay
; RTD civ. 2000. 120, obs. P. Jourdain
), était ici susceptible d’être invoqué. Aucun défaut d’entretien de la parcelle sur laquelle étaient implantés les arbres ne pouvant être reproché à son propriétaire, la responsabilité délictuelle ne pouvait prospérer.
Mais, pour flexible qu’elle soit, la théorie des...
Sur le même thème
-
Obligation de délivrance : de l’inefficacité d’une clause de non-recours
-
Modalités de fixation du prix d’un lot de copropriété préempté
-
Servitude par destination de père de famille et donation de biens communs : précisions sur l’unité de propriétaire
-
Vente immobilière et clause de non-garantie : la servitude non apparente n’est (toujours pas) un vice caché
-
Commodité du partage en nature des biens indivis et subsidiarité de la licitation
-
L’appropriation privative d’un chemin n’exclut pas sa nature de chemin d’exploitation
-
Déploiement du service « Gérer mes biens immobiliers » : la mise au point de Bercy
-
Revenus fonciers tirés d’un bien indivis : la nature personnelle de la CSG et de la CRDS
-
Nul n’est tenu de rester dans l’indivision même lorsqu’elle ne porte que sur la nue-propriété
-
La vente d’un bien indivis classé G par le DPE peut être ordonnée par le juge à un prix minoré