- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Toute la matière
- > Bien - Propriété
- > Citoyenneté - Nationalité - Étranger
- > Contrat et obligations - Responsabilité
- > Convention - Traité - Acte
- > Droit économique
- > Droit public
- > Environnement - Agriculture
- > Famille - Personne
- > Pénal
- > Principes - Généralités
- > Procédure
- > Propriété intellectuelle
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Etrangers
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Avantages individuels acquis, rémunération et principe d’égalité de traitement
Avantages individuels acquis, rémunération et principe d’égalité de traitement
Un employeur peut faire bénéficier par engagement unilatéral les salariés engagés postérieurement à la dénonciation d’un accord collectif d’avantages identiques à ceux dont bénéficient, au titre des avantages individuels acquis, les salariés engagés antérieurement à la dénonciation de l’accord.
par Jean Sirole 21 mai 2013
La présente décision, promise à la plus large diffusion, apporte une précision d’importance en matière d’avantages individuels acquis. La Cour de cassation décide que le principe d’égalité de traitement ne s’oppose pas à ce que l’employeur fasse bénéficier, par engagement unilatéral, les salariés engagés postérieurement à la dénonciation d’un accord collectif d’avantages identiques à ceux dont bénéficient, au titre des avantages individuels acquis, les salariés engagés antérieurement à la dénonciation de l’accord.
Les faits de l’espèce sont, de prime abord, tout à fait classiques. Un employeur a dénoncé un accord collectif prévoyant le versement d’une « gratification de fin d’année treizième mois », sans qu’un nouveau texte conventionnel ne soit conclu au cours de la période de quinze mois légalement prévue à cet effet. Les salariés présents dans l’entreprise lors de la dénonciation ont donc continué de percevoir cette prime qui a désormais la nature d’un avantage individuel acquis (C. trav., art. L. 2261-13). Les salariés nouvellement embauchés sont ainsi privés de cet avantage alors que certains de leurs collègues en jouissent encore. L’employeur, probablement soucieux de pallier ce qui ne peut être vécu que comme une injustice par les salariés embauchés postérieurement à la dénonciation, a décidé de leur verser une prime de treizième mois répondant aux conditions d’ouverture, de calcul et de règlement de la « gratification de fin d’année treizième mois ». Soulignons qu’il n’y était pas obligé car les salariés engagés après la date de dénonciation d’un accord ne peuvent demander à bénéficier de la rémunération résultant d’un avantage individuel acquis profitant aux seuls salariés engagés avant cette date. Le principe « à travail égal, salaire égal » n’est, en effet, pas applicable en pareille hypothèse puisque les dispositions de l’article L. 2261-13 du code du travail viennent compenser, en l’absence de conclusion d’un accord de substitution, le préjudice issu de la dénonciation de l’accord collectif qui instituait ces avantages (Soc. 11 janv. 2005, n° 02-45.608, Bull. civ. V, n° 2 ; D. 2005. 1270, note A. Bugada ; Dr. soc. 2005. 323, obs. C. Radé ; RJS 2005....
Sur le même thème
-
Précisions sur la requalification d’un contrat de travail intermittent en présence d’une UES
-
Même caractérisé, le harcèlement sexuel commis par un salarié de la finance ne prive pas celui-ci de sa rémunération variable différée
-
Mentions obligatoires légales et conventionnelles du contrat à temps partiel d’aide à domicile
-
Précisions sur la requalification d’un contrat d’accompagnement dans l’emploi
-
Sort des contrats de travail en cas de transfert d’activité à une personne publique gérant un service public administratif : précisions sur l’article L. 1224-3 du code du travail
-
CDI intérimaire : un dispositif de protection du salarié intérimaire, et non de flexibilité pour l’entreprise utilisatrice
-
Redressement judiciaire : l’embauche d’un salarié pendant la période d’observation n’est pas un acte étranger à la gestion courante !
-
La question de la présomption de salariat appliquée au correspondant de presse n’est ni nouvelle ni sérieuse
-
Exécution provisoire des décisions de justice : les conséquences d’une requalification d’un contrat à durée déterminée en contrat à durée indéterminée
-
Une possible « double » prime PEPA au profit des travailleurs temporaires