- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité : exceptions de nullité
Comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité : exceptions de nullité
Il résulte de l’article 385 du code de procédure pénale que les exceptions de nullité de la procédure doivent, à peine de forclusion, être présentées avant toute défense au fond. Dès lors, cet article étant applicable en matière de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, l’individu qui comparait suivant cette procédure ne peut présenter aucune exception de nullité pour la première fois devant la cour d’appel, un débat au fond s’étant déjà instauré devant le président du tribunal correctionnel chargé d’homologuer la peine.
par M. Bombledle 8 mars 2012
L’article 385 du code de procédure pénale prévoit que le tribunal correctionnel a qualité pour constater les nullités de procédure qui lui sont soumises, à moins qu’il ne soit saisi par le renvoi ordonné par le juge d’instruction ou la chambre de l’instruction. Il précise, à cet égard, que « les exceptions de nullité doivent être présentées avant toute défense au fond », ce que n’a pas manqué de rappeler la jurisprudence à de nombreuses reprises (par ex., Crim. 14 mai 2008, Bull. crim. n° 113 ; D. 2008. AJ 1626 ; AJ pénal. 2008. 334
). Cette règle vaut pour toutes les nullités, même substantielles, touchant à l’ordre public (Crim. 6 juill. 1993, Bull. crim. n° 243), sauf celles affectant la compétence juridictionnelle (Crim. 13 nov. 1996, Bull. crim. n° 405 ; 7 juin 2000, Bull. crim. n° 219 ; D. 2001. Somm. 518, obs. J. Pradel
; Dr. pénal 2001. Chron. 6, obs. Marsat). Elle s’applique également à tous les stades de la procédure, la jurisprudence ayant déjà considéré que « selon l’article 385 du code de procédure pénale, les exceptions de nullité de la procédure ne peuvent être présentées pour la première fois en cause d’appel après un débat au fond devant le tribunal » (Crim. 23 janv. 2008, Bull. crim. n° 18).
Cependant, qu’en est-il en matière de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité, lorsque les exceptions de nullité sont présentées pour la première fois devant une cour d’appel, alors que le prévenu a, conformément aux dispositions des articles...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
Loi sur la justice des mineurs : le Conseil constitutionnel a eu le dernier mot
-
Nullité et moyens de preuves produits par le mis en examen
-
Clarification sur le concours d’obligations entre extradition et MAE
-
Le pourvoi pris au dépourvu : l’étonnante portée des recours en matière de nullité par voie de conséquence des actes d’instruction
-
Composition de la cour d’assises des mineurs : quand faut-il soulever l’exception de nullité ?
-
La règle d’ordre public du double degré de juridiction et ses conséquences
-
Audience correctionnelle : lorsque le droit au silence a été notifié, inutile de se répéter
-
Rappel des règles en matière de motivation des arrêts de cours d’assises
-
Abandon de famille et autorité de la chose jugée : des précisions bienvenues
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires