- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Profession juridique et judiciaire
- > Responsabilité
- > Société et association
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Propriété intellectuelle
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Contrat d’assurance : interruption de la prescription biennale par lettre recommandée
Contrat d’assurance : interruption de la prescription biennale par lettre recommandée
Pour que la lettre recommandée avec demande d’avis de réception puisse interrompre le délai de prescription biennale, conformément à l’article L. 114-2 du code des assurances, le juge doit analyser les termes de cette lettre afin de déterminer si celle-ci tend effectivement au règlement de l’indemnité.
par T. de Ravel d'Esclaponle 12 avril 2012
L’envoi d’une lettre recommandée avec demande d’avis de réception déclarant le sinistre ne suffit pas pour interrompre le délai de prescription biennale prévu par l’article L. 114-1 du code des assurances pour les actions dérivant d’un contrat d’assurance. Encore faut-il que les juges du fond analysent les termes de la lettre adressée afin de vérifier si celle-ci remplit effectivement les exigences de l’article L. 114-2. Voilà l’enseignement de cet arrêt du 14 mars 2012 rendu par la troisième chambre civile, lequel fera l’objet d’une publication au Bulletin.
Il s’agissait en l’espèce d’un litige né de l’affaissement – sur près de 30 mètres ! – d’une route départementale dans une station de ski savoyarde. Le dommage avait sans doute été provoqué pour partie par les travaux de terrassement entrepris par une société locale. Quant aux aspects de responsabilité, la Cour de cassation confirme sur ces points l’arrêt de la cour d’appel de Chambéry. La société d’aménagement, même si elle n’était pas seule, était responsable. En revanche, au visa des deux dispositions précitées, la Cour censure la décision qui avait...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
Du devoir d’information de la banque prêteuse de deniers quant aux risques de ne pas adhérer à une assurance de groupe
-
Rapport Langreney : lutter contre le désengagement des assureurs dans la couverture des risques climatiques
-
Faute dolosive et dispositif Girardin : on prend les mêmes et on recommence !
-
Rapport de l’ACPR : très léger repli du marché de l’assurance-vie
-
Le rapport au CCSF sur l’assurance de prêt : ou comment susciter la tension
-
Assurance de responsabilité civile médicale : rapport annuel de l’ACPR
-
Précisions sur l’opposabilité d’un jugement pénal à l’assureur du prévenu
-
Précisions sur la notion d’accident au sens de la loi Badinter
-
L’exclusion de garantie limitée : renvoi explosif par suite d’une explosion
-
La faute dolosive privative de la garantie d’assurance serait-elle sciemment en cage ?