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Erreur sur la substance : le faux Sargent était un vrai Monet…

Le vendeur qui a consenti une réduction de moitié du prix de vente d’une œuvre d’art à la suite d’un rapport d’expertise permettant de douter de l’authenticité de ce tableau, n’est pas nécessairement privé d’une action en nullité de la vente si l’œuvre est, par la suite, attribuée à un auteur mieux coté.

par C. Le Douaronle 4 avril 2008

L’Institut W. achète en 1984, par le biais de M. W., un portrait de Claude Monet par John Singer Sargent pour le prix de 300 000 dollars. Un an plus tard, à la suite des conclusions de trois experts doutant de l’authenticité du tableau, la société acquéresse demande la nullité de la vente. Après transaction, la vente est confirmée pour la moitié du prix initial.

Dix ans après la transaction, la venderesse découvre, dans le catalogue raisonné des œuvres de Claude Monet, publié par l’Institut W., le tableau en question, présenté comme un auto-portrait du très...

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