- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Illégalité de l’usage de la justice pénale à visée politique
Illégalité de l’usage de la justice pénale à visée politique
L’utilisation du système de justice répressive d’un pays pour neutraliser les opposants politiques est contraire à la Convention européenne des droits de l’homme. Parce qu’elle viole les articles 5 et 18 de la Convention, la détention provisoire de Ioulia Timochenko, ancienne première ministre ukrainienne, est illégale.
par Juliette Gatéle 15 mai 2013
Dans son arrêt de chambre, non définitif, du 30 avril 2013, la Cour européenne des droits de l’homme avait à juger de la légalité de la détention de Ioulia Timochenko, tête de file de l’opposition ukrainienne. Depuis 2010, des poursuites pénales « pour abus d’autorité » sont engagées contre elle, à la suite d’un accord gazier contesté passé avec la Russie en 2008. Ces poursuites et une mise en détention provisoire dès août 2011 l’ont empêchée de participer aux élections législatives d’octobre 2012.
La Cour se prononce ici, en urgence au regard du « caractère sensible » de l’affaire, aux fins de savoir si la décision d’emprisonner Ioulia Timochenko constitue une violation du droit à la liberté et la sûreté (art. 5, §§ 1, 4, 5) si sa privation de liberté est motivée par des raisons politiques (art. 18) et si les conditions de sa détention ne constituent pas un traitement inhumain et dégradant (art. 3).
Si la violation de l’article 3 n’est pas retenue, au motif, notamment, que Mme Timochenko a fait en détention l’objet d’une « attention considérable » de la part des autorités ukrainiennes (§§ 210-219), l’illégalité de la décision de détention elle-même est en revanche unanimement reconnue par les juges.
Ainsi, la Cour rappelle en premier lieu qu’un individu ne peut être privé de liberté que dans les cas qui sont strictement énumérés à l’article 5 §1 (§ 262). Partant, la Cour note que les lois internes doivent définir très clairement les conditions...
Sur le même thème
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information
-
Exposition à des substances toxiques : la Cour européenne rappelle les exigences garanties par le droit à la vie
-
Compétence du pouvoir exécutif en cas de conflit entre MAE et extradition
-
Champ d’application de la directive « Police-Justice » et logiciel étranger
-
Légitimité du recours à la force meurtrière par le GIGN
-
Mort de Rémi Fraisse : carton rouge pour le France
-
Refus d’obtempérer et recours à la force meurtrière
-
Contrôle judiciaire et principe de spécialité dans le cadre du transfert d’un individu condamné au sein de l’UE
-
La condamnation du Point dans l’affaire Bygmalion n’a pas enfreint la liberté d’expression
-
Délais de reconnaissance et d’exécution des condamnations prononcées par un État membre de l’UE : un caractère purement indicatif ?