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L’autonomie des gares, condition de l’ouverture du transport ferroviaire à la concurrence

L’Autorité de la concurrence vient de rendre, dans le contexte de l’ouverture du transport ferroviaire de voyageurs à la concurrence, deux avis sur les gares de voyageurs et leur séparation vis-à-vis de l’opérateur historique, la SNCF.

par X. Delpechle 11 octobre 2011

L’Autorité de la concurrence (ADLC) vient de rendre le même jour, le 29 septembre 2011, deux avis sur les gares de voyageurs : le premier sur un projet de décret relatif aux gares de voyageurs et autres infrastructures de services du réseau ferroviaire (Avis n° 11-A-15) ; le second relatif au projet de séparation des comptes de l’activité gares de voyageurs au sein de la SNCF (Avis n° 11-A-16). Ils s’inscrivent l’un comme l’autre dans le contexte de l’ouverture à la concurrence des transports ferroviaires, et de la transposition du dernier train de directives européennes en la matière, si l’on peut se permettre l’expression, par la loi n° 2009-1503 du 8 décembre 2009 relative à l’organisation et à la régulation des transports ferroviaires (dite « loi ORTF »), qui a ouvert à la concurrence le transport ferroviaire international de voyageurs. On précisera que, selon l’analyse de la nouvelle Autorité de régulation des activités ferroviaires (ARAF ; Avis n° 2011-014 du 15 juin 2011, site de l’Autorité de régulation), que l’ADLC reprend à son compte, les gares de voyageurs présentent les caractéristiques d’une « infrastructure essentielle » pour les transporteurs ferroviaires concurrents de la SNCF. Or, la question...

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