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Auteur, musicien et juriste, le québécois Mathieu Boutin vient de publier son premier roman pour adultes, « L’oreille absolue ». Rencontré à l’occasion d’un bref passage à Paris, pour venir recevoir le grand prix du livre audio pour l’un de ses ouvrages jeunesse, il a raconté ses différentes vies et a livré sa recette pour transformer un avocat en auteur. Recette qu’il s’est appliquée à lui-même, non sans mal. Portrait.
par Anne Portmannle 21 juin 2013

Écrivain ascendant juriste et musicien. C’est sous ce triple signe qu’est né Mathieu Boutin, qui « a commencé à faire de la musique avant d’apprendre à lacer [ses ] chaussures ». « J’ai commencé le violon à l’âge de cinq ans et ça a toujours fait partie de ma vie », déclare-t-il. Après avoir fait le conservatoire pourtant, il aspire à autre chose. Il devient d’abord l’assistant d’un professeur d’université à Laval au Québec, puis travaille en cabinet. Il passe ensuite « six mois glorieux à Montpellier » où il est inscrit au DEA de droit des créations immatérielles, mais la musique ne le quitte pas. « J’ai perdu beaucoup de temps à faire de la musique avec des copains, c’était formidable et c’est pour ça que je n’ai jamais eu mon DEA », confesse-t-il.
De retour au Canada, il travaille pour un éditeur juridique et, à ce titre, transforme des centaines d’avocats en auteurs.
« L’avocat est souvent un auteur qui s’ignore »
« Comme éditeur juridique, j’ai suivi, encadré, consolé, coaché des centaines d’avocats », se souvient Mathieu Boutin. Selon lui, beaucoup d’avocats sont des auteurs qui s’ignorent. Même s’ils ont souvent rêvé d’écrire. « Mais regarder par la fenêtre de son cabinet en se disant, un jour je serai auteur,...
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