Accueil
Le quotidien du droit en ligne
-A+A
Article

La relation établie… au-delà des parties initiales

La reprise, par la filiale française, des relations commerciales qu’un distributeur entretenait avec la filiale marocaine d’un groupe industriel témoigne de la volonté des parties de s’inscrire en continuité avec les relations antérieures.

par Eric Chevrierle 8 octobre 2012

Cette décision est une nouvelle illustration de ce que la notion de relation commerciale établie, au sens de l’article L. 442-6, I, 5°, du code de commerce, outrepasse le cadre strict du contrat et excède la considération des parties à la relation ; paroxysme atteint lorsqu’il a été décidé qu’un tiers pouvait invoquer la rupture brutale d’une relation commerciale dès lors que ce manquement lui a causé un préjudice (Com. 6 sept. 2011, Bull. civ. IV, n° 126 ; Dalloz actualité, 16 sept. 2011, obs. E. Chevrier ; JCP E 2011, n° 1788, note de Lammerville ; JCP 2012, n° 530, spéc n° 4, obs. Stoffel-Munck ; CCC 2011, n° 258, obs. Mathey ; Gaz. Pal. 2012. 403, obs. Mekki ; RJDA 2012, n° 94 ; RLDC janv. 2012. 7, note Pignarre ; RDLC 2011, n° 4, p. 122, obs. Fourgoux ; RDC 2012. 81, note Borghetti).

Dans un premier temps, la Cour de cassation avait considéré que l’article L. 442-6, I, 5°, du code de commerce ne pouvait recevoir application qu’entre les personnes...

Il vous reste 75% à lire.

Vous êtes abonné(e) ou disposez de codes d'accès :