- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Le testament partiellement pré-rédigé peut être valable
Le testament partiellement pré-rédigé peut être valable
Le testament est valable même s’il comporte une partie dactylographiée pré-rédigée dès lors que la partie testamentaire proprement dite a bien été dictée par le testateur. Par ailleurs, la date et le lieu de réalisation du testament peuvent valablement être indiqués en fin d’acte par un renvoi aux mentions figurants en tête de celui-ci
par N. Le Rudulierle 16 février 2012
Contrairement au testament olographe que l’article 970 du code civil n’assujettit à aucune forme particulière (Civ. 1re, 11 janv. 2005, n° 02-16.985, D. 2005. Jur. 1064, note M. Nicod ; AJ fam. 2005. 147, obs. F. Bicheron
), le testament par acte public n’est valablement reçu qu’à condition de remplir certaines exigences de formes, et ce, sous peine de nullité (C. civ., art. 1001).
Figurent au nombre de celles-ci, l’obligation que le testament soit dicté par le testateur (C. civ., art. 972) et la nécessité que l’acte énonce le lieu d’établissement du notaire qui le reçoit et la date (Décr. n° 71-941, 26 nov. 1971, art. 6).
C’est précisément au nom de la violation de ces deux formalités substantielles que les neveux d’un testateur ont assigné le légataire universel en annulation de l’acte l’instituant en cette qualité. Face au refus qu’il leur a été signifié par la cour d’appel dans un arrêt confirmatif ils formèrent un pourvoi.
Il est tout d’abord contesté que l’indication du lieu et de la date à laquelle le testament a été passé puisse être valablement réalisée en fin d’acte par un simple renvoi à une mention figurant ailleurs dans le document. En l’espèce, ce renvoi était réalisé par la mention « aux lieu et date indiqués en tête des présentes ».
Il est vrai que la jurisprudence s’est toujours montrée inflexible quant à l’omission de ces éléments, puisqu’en pareille hypothèse la sanction n’est autre que la nullité de l’acte (Civ. 1re, 8 avr. 2009, n° 08-12.217, AJ fam. 2009. 266, obs. F. Bicheron ).
Toutefois, la Cour de cassation rejette cet argument en soulignant que le renvoi à une autre partie du testament est suffisant pour établir la date et le lieu de rédaction du testament. Certes, comme le faisait valoir le pourvoi, la mention « aux lieu et date figurant en tête des présentes » est stéréotypée : néanmoins, elle permet de connaître avec exactitude le moment et l’endroit...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
La minoration du prix de vente de terres agricole peut être constitutive d’une libéralité rapportable
-
Biens sans maître : la simple « présentation » d’un héritier est insuffisante pour faire échec à l’appropriation publique
-
Nature successorale du droit de retour légal des ascendants : transmission passive de l’option successorale
-
L’autonomie du délai quinquennal de prescription de l’action en recel successoral
-
Servitude par destination de père de famille et donation de biens communs : précisions sur l’unité de propriétaire
-
L’Assemblée veut faciliter la sortie des indivisions
-
L’héritier sommé de prendre parti perd de plein droit la faculté d’opter à l’expiration du délai imparti
-
Comment apprécier l’avantage manifestement excessif en matière de violence ?
-
Validité du testament international rédigé dans une langue non maîtrisée par le testateur : un « oui si » valant « oui mais non » ?
-
L’assurance-vie permet-elle de contourner la réserve héréditaire ?