- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Validité d’un bornage amiable signé par un co-indivisaire et usufruitier
Validité d’un bornage amiable signé par un co-indivisaire et usufruitier
Le procès-verbal de bornage signé par l’un des propriétaires co-indivis pour moitié et usufruitier en cette qualité vaut bornage amiable en l’absence d’opposition des autres co-indivisaires et nus-propriétaires.
par Camille Dreveaule 23 novembre 2012
L’article 646 du code civil prévoit que tout propriétaire peut obliger son voisin au bornage de leurs propriétés contiguës. L’action en bornage judiciaire n’est recevable qu’en l’absence de délimitation antérieure. La jurisprudence confirme régulièrement que la réalisation d’un bornage amiable constitue un titre définitif qui ne peut plus être contesté devant la juridiction compétente. (Civ. 3e, 3 oct. 1972, Bull. civ. III, n° 485 ; Fort-de-France, 28 avr. 1995, D. 1997. 17, obs. A. Robert et la jur citée, Reims, 22 mars 2006, n° 05/00322). Le bornage amiable s’impose à leurs signataires ainsi qu’à leurs ayants cause. Cependant, encore faut-il que le procès-verbal ait été ratifié par des personnes ayant qualité et pouvoir pour ce faire.
C’est pourquoi, en l’espèce, les propriétaires d’un terrain contestaient la validité du bornage amiable réalisé par l’un de leurs auteurs copropriétaires indivis pour moitié et usufruitier, sans que ses enfants, co-indivisaires et nus-propriétaires, interviennent. Les acquéreurs soulevaient que cet auteur ne pouvait seul ratifier un procès-verbal de bornage, que ce soit par sa qualité de co-indivisaire ou d’usufruitier. Ils arguaient, d’une part, que le bornage, acte de disposition, suppose le consentement de tous les co-indivisaires et, d’autre part, que le procès-verbal de bornage amiable signé par l’usufruitier n’engage que ce dernier et ne vaut que pour la durée de l’usufruit. Ainsi était posée à la Cour de cassation la question de la qualification du bornage amiable.
La Cour de cassation ne se prononce pas explicitement sur la nature juridique de cet acte. Adoptant un arrêt de rejet, elle approuve la cour d’appel d’avoir estimé que le procès-verbal de bornage signé par l’un des propriétaires co-indivis et usufruitier en cette qualité vaut bornage amiable en l’absence d’opposition de ses enfants.
La formulation de cet arrêt n’est pas dénuée d’ambiguïté. À sa lecture, il est difficile d’établir avec certitude si la validité de l’acte à l’égard des ayants cause a été emportée par la...
Sur le même thème
-
L’appropriation privative d’un chemin n’exclut pas sa nature de chemin d’exploitation
-
Déploiement du service « Gérer mes biens immobiliers » : la mise au point de Bercy
-
Servitude légale de distribution de gaz : précisions sur les obligations du concessionnaire
-
Loi Le Meur : contrôler la transformation des locaux professionnels en meublés de tourisme
-
Loi Le Meur : rendre l’outil du contrôle du changement d’usage plus facile et plus efficace
-
Priorité à l’hypothèque judiciaire sur une vente d’immeuble publiée le même jour
-
Déclaration de politique générale : l’immobilier a un cap !
-
Interdiction de paraître et droit de propriété : halo sur la motivation d’une obligation particulière du sursis probatoire
-
Résiliation du contrat de location gérance : transfert automatique des contrats de travail au propriétaire d’un fonds de commerce n’en n’ayant pas la jouissance effective
-
Pas de nouveau bornage sans limite séparative incertaine