- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Appréciation in concreto des conditions de détention d’un détenu malade : de la Cour européenne aux juridictions du fond
Appréciation in concreto des conditions de détention d’un détenu malade : de la Cour européenne aux juridictions du fond
En matière de suspension de peine pour motif médical, les juridictions de l’application des peines doivent fixer comme mission aux experts de rechercher si les conditions effectives de la détention du détenu malade sont durablement compatibles avec son état de santé (conditions matérielles des déplacements, actes de la vie quotidienne, etc.).
par M. Lénale 26 mai 2011

Pleine de réalisme, la décision du tribunal d’application des peines d’Evreux du 3 mai 2011 est de celles que l’on apprécie de lire et de diffuser. Condamné à vingt-cinq ans de réclusion criminelle pour meurtre et viol sur personne vulnérable, un détenu souffrant de séquelles d’un accident vasculaire cérébral sollicitait une suspension de peine pour motif médical (C. pr. pén., art. 720-1-1). L’expertise médicale concluait à l’absence d’incompatibilité durable de son état de santé avec la détention, sous réserve que des soins médicaux appropriés lui soient dispensés. Le tribunal d’application des peines (TAP) décide néanmoins d’ajourner sa décision sur le fond, ordonnant qu’une nouvelle expertise soit diligentée, afin que soient précisées les conditions effectives de sa détention, notamment les conditions dans lesquelles se déroulent ses déplacements pour l’accomplissement des actes de la vie quotidienne et celles de son accès aux soins.
La jurisprudence, tant...
Sur le même thème
-
L’encadrement des activités des personnes détenues
-
Publication d’une décision de condamnation : de la lecture attentive de l’article 131-35 du code pénal
-
Extradition et réclusion à perpétuité pour des infractions économiques : une peine manifestement disproportionnée ?
-
Ne pas confondre mandat de dépôt et mandat de dépôt à effet différé assorti de l’exécution provisoire
-
Illustration de l’application immédiate d’une loi pénale nouvelle
-
Rappel des règles en matière de motivation des arrêts de cours d’assises
-
Fouille intégrale et retour de permission de sortir
-
Devant le juge, réhabilitation n’est pas amnésie
-
Infractions au code de l’urbanisme : l’astreinte assortissant une mesure de remise en état des lieux ne constitue pas une réparation du dommage causé
-
Loi du 28 avril 2025 relative au renforcement de la sûreté dans les transports : extension du continuum de sécurité