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Appréciation du caractère sérieux d’une QPC sans contrôle de constitutionnalité
Appréciation du caractère sérieux d’une QPC sans contrôle de constitutionnalité
N’est pas sérieuse la question prioritaire de constitutionnalité qui conteste l’atteinte portée à la liberté d’entreprendre par les textes ne faisant pas obstacle à la désignation du représentant syndical condamné pénalement pour avoir nui à l’entreprise, alors que ces textes et leur application peuvent empêcher cette désignation ou permettre le licenciement du salarié.
par B. Inesle 6 décembre 2011

La question prioritaire de constitutionnalité déférée, dans le présent arrêt, à la Cour de cassation est libellée comme suit : « Les dispositions des articles L. 2324-2 et L. 2324-15 du code du travail portent-elles une atteinte manifestement disproportionnée à la liberté d’entreprendre constitutionnellement garantie, dans la mesure où un syndicat peut désigner comme représentant au comité d’entreprise un salarié ayant été condamné pénalement pour avoir nui à ladite entreprise ? Les dispositions de l’article L. 2324-15 auxquelles renvoie l’article L. 2324-2 permettent-elles en toutes circonstances un exercice serein par les salariés de leur droit à participation, par l’intermédiaire de leurs représentants, à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu’à la gestion des entreprises ? ». Il faut reconnaître que cette question n’est pas, en l’état, de compréhension aisée. En l’absence de tout exposé des faits du litige à l’occasion duquel la question a été posée, il convient d’en éclairer le sens. En principe, la commission par le salarié d’une infraction au détriment de l’employeur est susceptible de justifier le prononcé d’un licenciement (Soc. 5 mars 1981, Bull. civ. V, n° 188 ; 6 juill. 1999, Bull. civ. V, n° 325 ; D. 1999. IR 204 ; Dr. soc. 1999. 962, obs. Savatier ; JCP 1999. II. 10211, note Puigelier). Mais cette condamnation ne permet pas, à elle seule, d’empêcher la désignation, du salarié condamné, en qualité de représentant syndical ou de représentant du personnel (Soc. 26 nov. 1987, n° 87-60.142, Dalloz jurisprudence). Or, dès lors qu’il est investi d’un mandat représentatif, le salarié, même pénalement...
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