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Homicide involontaire : élargissement de la causalité directe
Homicide involontaire : élargissement de la causalité directe
Le médecin, dont l’interne a commis une erreur médicale à l’origine du décès d’un patient, est dans un rapport direct de causalité avec le dommage. Sa responsabilité pour homicide involontaire peut être retenue en cas de faute simple.
par A. Darsonvillele 5 mars 2009

L’apport de la loi n° 2000-647 du 10 juillet 2000, relativement à la nouvelle définition de la causalité dans les délits non intentionnels, est au cœur de discussions prétoriennes et doctrinales permanentes. L’arrêt rendu le 10 février 2009 en fournit une nouvelle illustration. Dans cette espèce, l’interne d’un gynécologue avait effectué, sous la surveillance de ce dernier une coelioscopie. Durant l’intervention, elle incisait trop profondément l’aorte et provoquait une hémorragie entraînant la mort de la patiente. L’interne était poursuivie du chef d’homicide involontaire pour avoir directement causé la mort de la patiente et le gynécologue pour l’avoir indirectement causé en commettant une faute caractérisée. Le tribunal correctionnel prononça la relaxe de l’interne et condamna le gynécologue, qui interjeta appel de cette décision. La cour d’appel infirma le jugement et relaxa le médecin. Les parties civiles formèrent alors un pourvoi en cassation, afin de voir reconnaître la culpabilité du médecin.
La difficulté pour la chambre criminelle est de déterminer, au regard des règles résultant...
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