- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Prescription de l’action en responsabilité contre le transporteur maritime en cas de livraison irrégulière
Prescription de l’action en responsabilité contre le transporteur maritime en cas de livraison irrégulière
L’action en responsabilité contre le transporteur qui a pour fondement le contrat de transport maritime se prescrit par un an, conformément à l’article 3, § 6, de la Convention de Bruxelles du 25 août 1924, même en cas de livraison irrégulière, car opérée sur présentation de faux connaissements.
par X. Delpechle 18 avril 2012

Cet arrêt a trait à un contentieux récurrent en matière de transport maritime, lié à la prescription de l’action en responsabilité contre le transporteur à la suite d’une livraison irrégulière. L’irrégularité tient ici à ce que celui-ci avait livré plusieurs conteneurs sur présentation, par le destinataire de la marchandise, de faux connaissements (sur l’arrêt d’appel, V. Rouen, 16 sept. 2010, DMF 2011. 174, obs. de Sentenac ; BTL 17 janv. 2011, n° 3348, p. 31). On ne s’en étonnera pas, le chargeur – impayé – a exercé une action en responsabilité contre le transporteur auquel il est reproché de s’être dessaisi à tort de la marchandise. Pour échapper à la condamnation, le transporteur s’est prévalu de la courte prescription – annale – instituée par l’article 3, § 6, de la Convention de Bruxelles du 25 août 1924 pour l’unification de certaines règles en matière de connaissement, telle qu’amendée par le Protocole de 1968 (dit règles de La Haye-Visby) ici applicable. À juste titre, car l’action a été déclarée irrecevable, comme prescrite, à tous les stades de la procédure. Cette solution s’explique tant par le fait que ce bref délai est applicable même en cas de livraison irrégulière, que par le refus de la Cour de cassation d’en différer le point de départ.
1. Selon l’article 3, § 6, de la Convention de Bruxelles du 25 août 1924 modifiée, le transporteur et le navire seront déchargés de toute responsabilité pour pertes et dommages, à moins qu’une action ne soit intentée dans l’année de délivrance des marchandises. Pourtant, pour le chargeur, la prescription annale doit être écartée, car elle ne vise pas la responsabilité pour « livraisons irrégulières », mais uniquement celle liée aux « pertes ou dommages » causés à la marchandise. On pourrait également considérer qu’implicitement, le chargeur invoque...
Pour aller plus loin
Sur le même thème
-
Panorama rapide de l’actualité « Affaires » des semaines du 14 et 21 avril 2025
-
La CJIP Paprec Group : une nouvelle illustration de la (re)pénalisation du droit de la concurrence
-
Droit européen de l’insolvabilité : exécution au profit du débiteur
-
Déclaration de soupçon : la profession d’avocat conteste l’interprétation extensive du Conseil d’État
-
Associations professionnelles de courtiers d’assurance : deux « dés »-agréments illustrant la désagrégation programmée de « l’autorégulation » du courtage d’assurance et de son contrôle
-
Le marché de l’assurance-vie renoue avec la croissance
-
Petite pause printanière
-
Panorama rapide de l’actualité « Affaires » de la semaine du 7 avril 2025
-
Une nouvelle précision sur le recours contre les ordonnances du juge-commissaire
-
Enquêtes AMF : le Conseil constitutionnel écarte l’obligation de notification du droit de se taire