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Christine Lagarde a agi « en conscience avec pour seul objectif l’intérêt général »
Christine Lagarde a agi « en conscience avec pour seul objectif l’intérêt général »
Christine Lagarde est jugée par la Cour de justice de la République (CJR) depuis hier pour détournement de fonds public commis par un tiers résultant de sa négligence. Elle encourt un an de prison et 15 000 € d’amende.
par Marine Babonneaule 13 décembre 2016

Il est presque 14 heures lorsque le greffier de la Cour de justice de la République, qui siège dans la salle de la première chambre du Tribunal de grande instance de Paris, fait entrer les dizaines de photographes et de cameramen. Cinq ? Dix ? Combien ont duré ces longues minutes de crépitement et d’objectifs braqués sur la directrice générale du Fonds monétaire international (FMI) ? Dans un silence pesant, Christine Lagarde a souri. Et puis, ils sont partis. Face à elle, maintenant, la CJR et sa drôle de composition : trois magistrats et douze parlementaires, tous vêtus de robes. Le procès de l’ancienne ministre des Finances de Nicolas Sarkozy peut commencer. Il est pour le moins bancal. Il n’y aura pas d’accusation lors de cette audience, le procureur général près la Cour de cassation ayant requis un non-lieu. La cour devra néanmoins déterminer si Christine Lagarde a fait preuve de négligence en donnant le feu vert à l’arbitrage dans le dossier Tapie-Adidas et en ne contestant pas la sentence arbitrale qui avait alloué en 2008 403 millions d’euros à l’ancien homme d’affaires, au titre de préjudice matériel et moral. Un arbitrage depuis rétracté par la justice.
Christine Lagarde est assise, elle prend des notes à la lecture du rappel des faits par la présidente de la juridiction Martine Ract Madoux. Il faut remonter à 1990, année de la reprise de la société Adidas par Bernard Tapie, entièrement financée alors par les banques dont le Crédit Lyonnais. Pressé par François Mitterrand qui le veut au gouvernement, l’homme d’affaires doit se débarrasser des sociétés qui pourraient éventuellement poser problème. Après plusieurs péripéties, un montage avec le Lyonnais est mis en place : des structures off shore rachèteront Adidas au prix demandé par Tapie,...
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