- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Contrat d’assurance automobile : charge de la preuve de la condition de la garantie
Contrat d’assurance automobile : charge de la preuve de la condition de la garantie
C’est dans l’exercice de son pouvoir souverain d’appréciation que, sans inverser la charge de la preuve, la cour d’appel a estimé que les ayants droit ne démontraient pas que le décès du conducteur était accidentel, circonstance qui, s’agissant d’un contrat d’assurance contre les accidents corporels, constituait une condition de la garantie qu’il appartenait aux ayants droit de l’assuré d’établir.
par Rodolphe Bigotle 25 mars 2019
Un conducteur automobile a souscrit auprès d’une compagnie une police d’assurance, à effet au 10 septembre 2012, portant sur son véhicule professionnel, stipulant une protection corporelle du conducteur. Il est décédé le 28 août 2013 au volant de son véhicule. Son décès a été constaté à la suite d’une collision frontale avec le mur d’un immeuble. L’assureur a considéré que le décès n’était pas d’origine accidentelle. À ce titre, il a refusé d’accorder sa garantie. Les ayants droit de la victime ont assigné l’assureur en exécution de la garantie.
Par un arrêt rendu le 21 novembre 2017, la cour d’appel de Besançon les a déboutés de toutes leurs demandes, notamment de celles tendant à voir juger que l’assureur devait sa garantie et à le voir condamné à leur payer diverses sommes en réparation de leurs préjudices.
Les ayants droit ont alors formé un pourvoi en cassation, en invoquant, à l’appui de celui-ci, un moyen unique de cassation, divisé en deux branches.
Dans la première branche du moyen, les demandeurs ont soutenu que la cour d’appel a violé les dispositions de l’article 1134 du code civil dans sa rédaction applicable en la cause (« Les conventions légalement formées tiennent lieu de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel, ou pour les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi ») et celles de l’article L. 113-1 du code des assurances en rappelant spécialement le contenu de l’alinéa 1er : « les pertes et les...
Sur le même thème
-
Rapport annuel 2024 de l’ACPR et distribution d’assurance : utilité des contrats pour l’assuré et professionnalisme des distributeurs d’assurance
-
Suspension d’un contrat d’assurance pour non-paiement des primes : atteinte à la protection des victimes au regard du droit de l’Union européenne
-
Assurance perte d’exploitation et covid-19 : les hôteliers exclus, par principe, du bénéfice de la garantie
-
Clarification sur le point de départ des recours du constructeur contre les fabricants et fournisseurs
-
Assurance perte d’exploitation et covid-19 : la Cour de cassation interprète souplement la condition d’interdiction d’accès aux locaux
-
Véhicule économiquement irréparable et responsabilité de l’assureur
-
De l’effet interruptif de prescription d’une action à l’autre en matière d’assurance
-
Prévoyance collective : étendue du maintien de garantie dans le cadre de la portabilité
-
Obligation d’assurance automobile : impossibilité d’exiger la preuve de la non-connaissance du vol du véhicule par la victime passagère
-
Les comparateurs d’assurance ne font pas de publicité comparative !