- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Institution administrative
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Loi et traité
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- Toute la matière
- > Bail
- > Construction
- > Copropriété et ensembles immobiliers
- > Crédit immobilier
- > Droit rural
- > Environnement
- > Expertise
- > Expropriation
- > Fiscalité immobilière
- > Marchés de travaux
- > Procédure civile et voies d'exécution
- > Professions
- > Propriété
- > Sûreté et publicité foncière
- > Urbanisme
- > Vente
- IP/IT et Communication
- Toute la matière
- > Audiovisuel
- > Commerce électronique
- > Communications électroniques
- > Contrat – Responsabilité
- > Cyberdélinquance
- > Infrastructures et réseaux
- > Intelligence artificielle
- > Droits fondamentaux
- > Propriété industrielle
- > Propriété littéraire et artistique
- > Protection des données
- > Statut professionnel
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Droit international et communautaire
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- Avocat
Article
Contrôle effectif de la fermeture d’un fast-food pour cause de covid-19
Contrôle effectif de la fermeture d’un fast-food pour cause de covid-19
Le juge des référés du tribunal administratif de Cergy-Pontoise a suspendu un arrêté préfectoral prononçant la fermeture administrative provisoire, jusqu’au 11 mai 2020, d’un service de restauration rapide. Il rappelle notamment qu’il n’appartient pas au commerçant de vérifier que les clients sont en possession d’une attestation dérogatoire valable.
par Jean-Marc Pastorle 4 mai 2020
Après avoir cessé toute activité le 16 mars, la société Burger House 92, société de restauration rapide installée à Colombes, a décidé de reprendre une activité de vente à emporter et de livraison à compter du 5 avril. À la suite d’un contrôle de police constatant le non-respect des mesures barrières, le préfet des Hauts-de-Seine a, par arrêté du 9 avril, prononcé la fermeture du lieu jusqu’au 11 mai. La société Burger House 92 a saisi le juge des référés, statuant sur le fondement des dispositions de l’article L. 521-2 du code de justice administrative, aux fins d’ordonner la suspension de l’exécution de cette décision.
Le préfet des Hauts-de-Seine a motivé son arrêté par les circonstances qu’« aucun dispositif de distanciation sociale et aucun marquage au sol ne sont présents » et que « les clients étaient sans attestation valable et ont été à ce titre verbalisés ». Toutefois, il ressort de constats d’huissier produits par la société requérante, établis à partir du visionnage des enregistrements du système de vidéosurveillance, qu’un marquage au sol a bien été apposé dans l’établissement, sous forme d’adhésif de couleur, afin que les clients respectent les règles de distanciation sociale et que des chaises ont été placées devant le comptoir afin de garantir la distance minimale entre le client et l’employé de l’établissement.
Ainsi, selon le juge des référés, « la matérialité des faits fondant la mesure de fermeture de l’établissement n’est pas établie, alors que le second motif, tiré de l’absence de possession par les clients d’une attestation dérogatoire valable ne saurait être opposé à l’établissement qui n’est pas en droit de les contrôler ».
Dès lors, l’arrêté du préfet des Hauts-de-Seine portant fermeture de l’établissement Burger House 92 portait une atteinte grave et manifestement illégale à la liberté d’entreprendre et à la liberté du commerce et de l’industrie.
Sur le même thème
-
Les énergies renouvelables, nouveau type de contentieux climatique
-
Procédure pénale et supervision des banques : le principe ne bis in idem détaillé par la Cour européenne
-
Les obligations de l’ARCOM pour contrôler le pluralisme dans les médias
-
Transition énergétique et biogaz : le Conseil d’État accompagne les agriculteurs
-
Association de chasse : étendue de la compétence du juge judiciaire
-
Prescription de l’action en responsabilité pour pratiques anticoncurrentielles : que peut savoir une personne morale ?
-
Visites et saisies par l’Autorité de la concurrence : le contrôle du contrôle par la CEDH
-
Opposabilité du secret des affaires et de la sécurité publique au droit à l’information en matière environnementale
-
Le Conseil d’État au secours des petits cétacés dans le golfe de Gascogne
-
Une subvention de la ville de Paris annulée en raison de sa nature politique