- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Incidence du paiement des temps de pause sur les heures de délégation
Incidence du paiement des temps de pause sur les heures de délégation
Le nombre d’heures de délégation légalement fixé au profit des salariés investis de mandats représentatifs ne peut être augmenté par un accord sur la réduction du temps de travail assimilant à un travail effectif la durée des pauses accordées aux salariés en situation de travail.
par Bertrand Inesle 19 janvier 2015
Afin d’exercer au mieux leurs fonctions, les représentants syndicaux et élus du personnel disposent d’un crédit d’heures, dites heures de délégation, dont la loi fixe le nombre (C. trav., art. L. 2143-13, L. 2315-1 et L. 2325-6). Mais rien n’empêche qu’un usage (Soc. 14 janv. 1987, n° 83-40.530, Bull. civ. V, n° 15 ; 7 mars 1989, n° 84-44.378, Bull. civ. V, n° 183 ; D. 1989. IR 108) ou un accord collectif (Soc. 23 juin 1999, n° 96-44.717, Bull. civ. V, n° 302 ; D. 1999. 191 ) vienne accroître leurs droits notamment en augmentant le nombre des heures nécessaires à l’accomplissement de leur mandat. Encore faut-il que cet usage ou cet accord ait bien un tel objet.
C’est ce que vient préciser la Cour de cassation dans le présent arrêt. Elle y considère que, si le représentant du personnel ou du syndicat ne doit subir aucune perte de rémunération du fait de l’exercice de son mandat, le nombre d’heures de délégation légalement fixé au profit des salariés investis de mandats représentatifs ne peut être augmenté que par un usage ou un accord collectif. Elle en déduit que n’a pas un tel objet un accord sur la réduction du temps de travail assimilant à un travail effectif la durée des pauses accordées aux salariés en situation de travail.
Sous couvert d’une affirmation qui ne semble pas devoir souffrir la critique, la chambre sociale procède probablement à un revirement de jurisprudence.
Jusqu’à présent, lorsqu’elles étaient effectuées par le salarié au cours d’une période comprenant une pause assimilée, par un accord...
Sur le même thème
-
Actions gratuites : existe-il une perte de chance indemnisable en cas de transfert du contrat de travail ?
-
Précisions sur l’indemnisation de la rupture discriminatoire de période d’essai
-
Licenciement d’un agent public mis à disposition dans une institution privée
-
Travail dissimulé et solidarité financière du donneur d’ordre : une double garantie pour l’URSSAF
-
Procédure complémentaire de reconnaissance du caractère professionnel d’une maladie professionnelle
-
Statut professionnel particulier et transfert du contrat de travail
-
Entretien préalable au licenciement pour motif disciplinaire et droit de se taire : renvoi de plusieurs QPC
-
Licenciement pour harcèlement et enquête interne : le doute profite au salarié
-
Rechute de maladie professionnelle et faute inexcusable
-
Licéité d’un accord collectif réservant le droit à l’expertise au CSE central