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Les investissements prioritaires dans les transports

Si elle tarde à présenter sa future loi d’orientation des mobilités, Elisabeth Borne a néanmoins diffusé les priorités d’investissement du gouvernement en matière de transports.

par Jean-Marc Pastorle 18 septembre 2018

Tournée vers la mobilité du quotidien, la programmation, qui se chiffre à 13,4 Md€ sur la période 2018-2022, s’articule autour de cinq programmes clés. En premier lieu, l’entretien des réseaux nationaux routiers, ferroviaires – conformément à la loi du 27 juin 2018 et fluviaux ; l’État envisageant de consacrer 160 M€ par an jusqu’en 2027 à la régénération et à la modernisation des voies navigables. Autres priorités, la désaturation des grands nœuds ferroviaires et le désenclavement routier des villes moyennes et territoires ruraux. Une vingtaine d’opérations de désenclavement, pour un montant total de 1 Md€ sur dix ans, sont prévues au sein des contrats de plan État-région. La programmation devra également dynamiser la mobilité propre avec notamment le développement des pôles d’échanges multimodaux et des transports en commun. Enfin, le gouvernement veut renforcer le rééquilibrage modal dans le transport de marchandises, en particulier par un soutien au développement des ports, en rendant plus efficaces les connexions ferroviaires et fluviales. Et si « le gouvernement ne renonce pas pour autant aux projets de grandes liaisons interurbaines ferroviaires », il renvoie chaque projet à une discussion avec les présidents de région. La desserte des petites lignes n’est quant à elle pas évoquée.