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Journaliste, chargée des questions de justice à Libération, Julie Brafman dessine les contours de ce qui demeure, encore aujourd’hui, au cœur de l’investigation policière et du processus judiciaire : l’aveu. À travers l’étude d’affaires précises, ponctuées de réflexions plus générales, l’auteur livre une stimulante analyse.
par Thibault de Ravel d'Esclaponle 17 octobre 2016

Éric Dupond-Moretti a raison de faire observer, dans la préface du livre de Julie Brafman, que « cet ouvrage n’est pas de ceux que l’on emporte sur une île déserte » et que « sa place est plutôt sur le bureau du juge, du policier, du gendarme. Du citoyen aussi ». Vertiges de l’aveu rend en effet compte de ce moment très singulier qu’est celui où une personne décide de s’accuser d’un crime, et plus généralement d’une action blâmable, cet instant si particulier d’une confession. Et l’aveu implique de l’humilité. C’est qu’en la matière, il n’est point de certitudes. On nage dans l’humain, on pénètre dans les tréfonds de l’âme ou la psyché – c’est selon. L’aveu est du domaine de la subjectivité la plus complète. Longtemps, il a constitué la reine des preuves parce que les mots prononcés par l’accusé conféraient à l’investigateur et aux juges l’assurance d’un refuge et d’une conscience tranquilles. Or, avec cette autopsie de l’aveu, ce fascinant « voyage aux confins de la parole » (p. 17) que propose Julie Brafman, c’est tout cet aspect « performatif passé » qui est remis en cause, en somme cette idée que le dire, c’est l’avoir fait.
Sur le plan de la méthode, il y a quelque chose de vraiment neuf dans cet ouvrage. Comme le célèbre avocat l’indique dans la préface, Julie Brafman se livre à une sorte d’exercice de théorie appliquée....
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