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L’observatoire international des avocats en danger organise une journée au profit des confrères égyptiens

par Thomas Coustetle 24 janvier 2018

Ce 24 janvier, l’observatoire international des avocats en danger lance une journée pour « mettre en lumière » la situation des avocats en Égypte, et appelle les avocats, en outre, à un « rassemblement » devant l’ambassade de l’Égypte.

Cette structure, relancée en 2015 à la suite de l’assassinat du bâtonnier kurde, avait notamment organisé en 2017 une journée sous le slogan « Paris, Pékin, solidarité » pour évoquer l’exercice difficile des droits de la défense en Chine (v. Dalloz actualité, 25 janv. 2017, art. A. Portmann isset(node/183011) ? node/183011 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>183011).

Cette année, elle a choisi de traiter la situation des avocats en Égypte « car celle-ci s’est sensiblement détériorée depuis la prise du pouvoir du Général Al-Sissi et au-delà depuis 2011 », évoque le communiqué de presse.

D’une manière générale, l’espace d’expression s’est réduit pour la société civile locale depuis l’été 2013. Le président Al-Sissi a, pu au nom de « la sécurité nationale », remettre en cause des libertés individuelles acquises à la faveur de la révolution de 2011. À l’approche des élections locales, l’avocat Khaled Ali, principal opposant au Général, a admis, le 19 janvier dernier, subir des pressions émanant du pouvoir pour empêcher sa candidature à la présidence du pays. Le premier tour du scrutin est fixé au 26 et 27 mars. 

Cette journée se fera notamment en présence de Basile Ader, vice-bâtonnier du barreau de Paris, Martin Pradel, membre du conseil de l’ordre spécialiste des droits humains, Deniz Sürgüt, avocat turc, et Lydienne Yen-Eyoum, avocate franco-camerounaise libérée en 2016 après six ans de détention à la prison centrale de Yaoundé.