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À Paris, le débat sur l’excellence pénale tourne au pugilat anti-Conférence

Mercredi 8 janvier, les 1 700 avocats du barreau pénal parisien étaient réunis à l’initiative du nouveau bâtonnier, pour débattre de l’avenir de la défense pénale.

par Julien Mucchiellile 13 janvier 2014

La salle, comble jusqu’au balcon, s’est tenue calme un moment. Le temps pour Jean-Yves le Borgne d’ouvrir la séance : « Le pénal parle au pénal » déclame-t-il, laissant son timbre incomparable emplir le théâtre de la maison de la Mutualité, à Paris.

La solennité de la réunion du 8 janvier s’arrête là. Sur convocation du nouveau bâtonnier Pierre-Olivier Sur, les 1 700 inscrits au barreau pénal parisien étaient réunis pour une rentrée originale, et pour écouter la première intervention de celui qui les représentera pendant deux ans.

Pierre-Olivier Sur, alias « POS », a décidé d’être franc. Hardi même, en déclinant en cinq points les mesures qu’il a décidées d’engager sans attendre – « après discussion, et c’est pour cela que nous somme réunis ». Cinq mesures qui servent un seul mot d’ordre : l’excellence de la défense pénale. Car le bâtonnier avoue avoir parfois eu honte en constatant la médiocrité de certains confrères.

L’amélioration de la formation à la défense pénale passe notamment, selon lui, par une augmentation du nombre de tuteurs (jusqu’à 200 contre 40 aujourd’hui),...

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