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Structuration des politiques publiques en faveur des jeunes

Dans son rapport annuel, publié le 19 mars, la Cour des comptes s’intéresse aux politiques publiques en faveur des jeunes, à l’évaluation de leur efficacité et leur perception chez les 15-25 ans.

En 2024, les 15-25 ans représentent neuf millions de personnes (13,2 % de la population) et à en croire l’Insee, leur part va baisser et devenir, d’ici une dizaine d’années, inférieure à celle des plus de 75 ans. « Si rien n’est fait, les départements ruraux seront sévèrement frappés », précise le rapport.

Les jeunes sont particulièrement exposés aux inégalités, qu’elles soient éducatives, économiques ou territoriales. Certains d’entre eux sont confrontés à des obstacles structurels qui limitent leurs opportunités (chômage élevé, précarité, discriminations). Pourtant, le Premier président de la Cour des comptes se montre clair : « Les jeunes ne sont pas des oubliés depuis 40 ans, ils ont été érigés en priorité nationale et désormais européenne ».

L’approche structurelle fait défaut

Il n’y a pas d’organisation qui chapeaute les politiques en faveur de la jeunesse. Il manque une approche structurelle, coordonnée, pour Pierre Moscovici. Plus de 53 Md€ de dépenses de l’État pour les 15-25 ans, soit 12 % du budget et 2 % du PIB, mais il n’existe pas de consolidation des crédits alloués aux jeunes par...

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