- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Suicide du mis en examen détenu et indemnisation de la victime
Suicide du mis en examen détenu et indemnisation de la victime
Le juge administratif a décidé que la perte de chance de la partie civile pour obtenir réparation devant le juge répressif du fait du suicide du mis en examen en détention provisoire ouvre droit à réparation.
par Benoît David, Avocat au barreau de Parisle 7 septembre 2022
À la suite de l’assassinat de son épouse, le mis en examen fut placé en détention provisoire. Bien qu’il manifestât dès sa garde à vue des signes de passage à l’acte suicidaire, aucune précaution ni surveillance particulière ne furent prises au moment du mandat de dépôt. Dès la nuit même de son incarcération, il se pendit et décéda après que les surveillants avaient essayé vainement de le réanimer, le défibrillateur ne fonctionnant pas.
Engageant la responsabilité de l’administration pénitentiaire, les parties civiles virent leur recours pour faute rejeté, leurs demandes de réparation fondées sur l’extinction de l’action publique et sur l’impossibilité de faire valoir leurs intérêts civils devant la juridiction répressive ne les privant pas d’un droit propre à obtenir réparation.
La cour administrative d’appel reconnut, quant à elle, la responsabilité de l’administration du fait de la perte de chance de faire valoir leurs intérêts civils devant la juridiction criminelle : « Si l’extinction de l’action publique consécutive au décès de la personne mise en cause ne prive pas la victime des infractions commisses par celle-ci de son droit à réparation du dommage causé par l’infraction, qu’elle peut...
Sur le même thème
-
Loi sur la justice des mineurs : le Conseil constitutionnel a eu le dernier mot
-
Recours relatif aux conditions indignes de détention : liens entre recevabilité et bien-fondé de la requête
-
Loi Narcotrafic : un renforcement des mesures en matière de criminalité organisée
-
L’encadrement des activités des personnes détenues
-
Précisions sur la motivation de la peine complémentaire facultative
-
Publication d’une décision de condamnation : de la lecture attentive de l’article 131-35 du code pénal
-
Extradition et réclusion à perpétuité pour des infractions économiques : une peine manifestement disproportionnée ?
-
Ne pas confondre mandat de dépôt et mandat de dépôt à effet différé assorti de l’exécution provisoire
-
Illustration de l’application immédiate d’une loi pénale nouvelle
-
Rappel des règles en matière de motivation des arrêts de cours d’assises