- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Un référé-liberté contre « l’état d’urgence permanent »
Un référé-liberté contre « l’état d’urgence permanent »
La Ligue des droits de l’homme (LDH) a demandé hier au juge des référés du Conseil d’État, que l’État d’urgence cesse. Ce juge unique, Bernard Stirn, doit rendre sa décision aujourd’hui à 17h.
par Julien Mucchiellile 27 janvier 2016

La grande salle de la section du contentieux a abrité hier un âpre débat autour de la légitimité et de la nécessité du maintien de l’état d’urgence. La LDH, infatigable sentinelle représentée par Me Patrice Spinosi et Me François Sureau, a déployé un argumentaire fourni et offensif pour demander la suspension de l’état d’urgence, en vigueur depuis les attentats du 13 novembre 2015. Cette loi du 3 avril 1955 avait été modifiée le 20 novembre dernier. Ce sont précisément les articles 6 (assignation à résidence), 8 (interdiction du droit de réunion) et 11 (perquisitions administratives), de la loi de 1955, qui sont visés.
En deux mots, pour le requérant, l’état d’urgence est devenu inutilement attentatoire aux libertés fondamentales. « L’atteinte ne fait aucun doute, aucune des mesures aujourd’hui contestées n’aurait pu être prise hors du cadre de l’état d’urgence », a déclaré Me Spinosi. L’avocat s’est bien gardé de nier l’utilité que les mesures permises par l’état d’urgence ont pu avoir dans un temps immédiat après les attentats. Mais il a rappelé le danger que « l’on glisse dans l’état d’urgence permanent ».
Le danger d’un « effet cliquet »
Après les attentats du 13 novembre, la nécessité de frapper vite et fort justifiait l’instauration de pouvoirs administratifs dérogatoires du droit commun. « L’état d’urgence est une réponse de court terme qui avait pour but de permettre aux autorités d’aller vite pour démanteler les groupes susceptibles d’agir et pour neutraliser des individus menaçants », explique Patrice Spinosi dans ses écritures. Il cite le député Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois en charge de contrôler les moyens mis en œuvre pour lutter contre le terrorisme. « Certaines mesures spécifiquement permises par le régime d’état d’urgence, surtout les perquisitions administratives, avaient pour but de déstabiliser un microcosme radicalisé, d’éviter des répliques d’attentats bénéficiant de l’effet de sidération post-13 novembre et de s’assurer que les individus concernés n’avaient pas échappé à des...
Sur le même thème
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires
-
Annulation de la décision mettant fin au contrat d’association avec le lycée Averroès
-
Absence de mention du droit au silence lors de la procédure disciplinaire : une (r)évolution plus importante qu’il n’y paraît
-
Projet de quartiers de lutte contre le narcotrafic : l’absence de précision et de proportionnalité des mesures soulignée par le Conseil d’État
-
Interrogatoire d’un accusé dans le box vitré : pas de violation du droit à la présomption d’innocence. Et après ?
-
Diffusion d’une circulaire relative à la prise en charge des personnes de nationalité étrangère définitivement condamnées
-
Des circonstances exceptionnelles peuvent justifier le blocage d’un réseau social
-
Conventionnalité du transfert à une autorité de régulation de données accidentellement interceptées lors d’une enquête pénale
-
Modalités de convocation d’un demandeur d’asile devant l’OFPRA
-
Des signalements non communicables sur les dérives sectaires