- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Les ordonnances désignant des experts seront désormais notifiées aux parties sans avocat
Les ordonnances désignant des experts seront désormais notifiées aux parties sans avocat
Le Conseil constitutionnel tranche, à l’occasion d’une question prioritaire de constitutionnalité, le point de savoir si le premier alinéa de l’article 161-1 du code de procédure pénale est conforme aux droits et libertés que la Constitution garantit.
par Dorothée Goetzle 6 décembre 2012
La présente décision amène le Conseil constitutionnel à déclarer contraires à la Constitution les mots « avocats des » du premier alinéa de l’article 161 du code de procédure pénale. Cette disposition traite de l’expertise pénale, thème abordé par les articles 156 et suivants de ce code. Plus précisément, l’alinéa objet du litige prévoit la notification au procureur de la République et aux avocats des parties de la décision ordonnant une expertise. À compter de cette notification s’ouvre un délai de dix jours durant lequel les parties précitées peuvent formuler des demandes auprès du juge d’instruction (modification des questions posées à l’expert, adjonction d’un expert de leur choix).
L’importance pratique de cet alinéa ne fait aucun doute car ce texte ouvre le droit, au profit de personnes déterminées, de formuler des demandes auprès du juge d’instruction concernant l’expertise. La loi pénale étant d’interprétation stricte, la décision ordonnant l’expertise ne sera pas notifiée à un requérant ayant fait le choix de ne pas être assisté par un avocat. Faute de notification, le droit de formuler des demandes auprès du juge d’instruction ne verra donc jamais le jour concernant le justiciable qui se défend seul, sans l’assistance d’un avocat. C’est exactement ce que dénonçait la requérante. En tant que partie non assistée par un conseil, elle était privée de l’exercice du droit prévu à l’article 161-1 du code de procédure pénale ce qui, selon elle, portait atteinte aux droits de la défense, au principe du contradictoire ainsi qu’au principe d’égalité des citoyens devant la loi.
La question posée au Conseil constitutionnel...
Sur le même thème
-
Le droit de se taire de l’accusé interrogé en cas de supplément d’information après sa condamnation par défaut
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires
-
Perquisition dans un cabinet : variabilité de l’appréciation de la sélection de documents versée au dossier selon la mise en cause ou non de l’avocat
-
Perquisition dans un cabinet d’avocat : la saisissabilité toujours à son comble en raison d’une conception très restrictive des documents relevant des droits de la défense
-
Perquisition et secret professionnel : attributions du bâtonnier
-
Précisions sur la nullité d’actes et de pièces de procédure de l’instruction
-
Contrôle des actes du parquet européen par les juridictions nationales
-
L’écrou extraditionnel : entre exigence d’unité formelle et spécificité du régime
-
Dépassement illégal du délai pour statuer en appel sur la détention provisoire
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information