- Administratif
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Statuts particuliers
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Action civile : réparation intégrale et nécessité de la mesure sollicitée
Action civile : réparation intégrale et nécessité de la mesure sollicitée
Il appartient aux juges du fond d’apprécier souverainement si une mesure de remise en état des lieux constitue une mesure propre à réparer le dommage né en raison de constructions réalisées en l’absence d’acceptation, par le maire, de déclaration préalable de travaux.
par Julie Galloisle 22 septembre 2015
En matière de réparation du préjudice, notre droit positif est soumis au principe de la réparation intégrale d’après lequel le responsable est tenu de réparer, de compenser, l’intégralité du préjudice causé à la victime. Il est en effet régulièrement rappelé par la Cour de cassation que « le propre de la responsabilité civile est de rétablir, aussi exactement que possible, l’équilibre détruit par le dommage et de replacer la victime dans la situation où elle se serait trouvée si l’acte dommageable n’avait pas eu lieu » (Civ. 2e, 28 oct. 1954, Bull. civ. II, n° 328 ; JCP 1955. II. 8765, note R. Savatier ; RTD civ. 1955. 324, obs. H. Mazeaud et L. Mazeaud). Aussi, les dommages et intérêts alloués à une victime réparent-ils le préjudice que cette dernière a subi « sans qu’il en résulte pour elle ni perte ni profit » (V. not. Crim. 12 avr. 1994, n° 93-82.579, Bull. crim. n° 146 ; 22 août 1995, n° 94-83.417, Bull. crim. n° 266 ; JCP 1995. IV. 2592 ; Civ. 2e, 5 juill. 2001, n° 99-18.712, Bull. civ. II, n° 135 ; 23 janv. 2003, n° 01-00.200, Bull. civ. II n° 20). De là, le dommage est apprécié souverainement par les juges du fond (sur ce point, v. E. Faye, La Cour de cassation. Traité de ses attributions, de sa compétence, et de la procédure observée en matière civile, La mémoire du droit, 1999 [1903], n° 160). Ces derniers sont en effet souverains pour constater l’existence du préjudice, sachant qu’ils peuvent en justifier la réalité par la seule constatation qu’ils en font (en ce sens, J. Boré et...
Sur le même thème
-
Nullité et moyens de preuves produits par le mis en examen
-
Clarification sur le concours d’obligations entre extradition et MAE
-
Le pourvoi pris au dépourvu : l’étonnante portée des recours en matière de nullité par voie de conséquence des actes d’instruction
-
Composition de la cour d’assises des mineurs : quand faut-il soulever l’exception de nullité ?
-
La règle d’ordre public du double degré de juridiction et ses conséquences
-
Audience correctionnelle : lorsque le droit au silence a été notifié, inutile de se répéter
-
Rappel des règles en matière de motivation des arrêts de cours d’assises
-
Abandon de famille et autorité de la chose jugée : des précisions bienvenues
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires
-
Devant le juge, réhabilitation n’est pas amnésie