- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Commissions rogatoires internationales : précisions de la chambre criminelle
Commissions rogatoires internationales : précisions de la chambre criminelle
Dans cet arrêt du 12 mars 2014, la chambre criminelle apporte certaines précisions sur la compétence du juge d’instruction pour faire exécuter des commissions rogatoires internationales et sur l’exploitation des résultats obtenus.
par Florie Winckelmullerle 2 avril 2014

À la suite de la découverte d’un cadavre au Luxembourg, une instruction y était ouverte en 2012 des chefs, notamment, d’assassinat sinon de meurtre. Le juge d’instruction délivrait seize commissions rogatoires internationales (CRI), toutes adressées à son homologue du tribunal de grande instance de Thionville et subdéléguées à l’antenne de la police judiciaire de Metz. Les investigations conduites en exécution de ces CRI révélaient que le meurtre aurait été commis sur une personne résidant en France et sur le territoire français. Deux suspects de nationalité française étaient interpellés en France et placés en garde à vue. Au cours de ces mesures, le procureur de la République de Metz, informé de ces développements par le magistrat luxembourgeois, ordonnait en concertation avec ce dernier l’ouverture d’une enquête préliminaire, la compétence, notamment territoriale, des juridictions françaises ne faisant aucun doute. À la levée des mesures, l’un des suspects était à nouveau placé en gade à vue dans le cadre de l’enquête nouvellement ouverte. Il était ensuite déféré devant un juge d’instruction du pôle de l’instruction de Metz et mis en examen après ouverture d’une information judiciaire faisant elle-même suite à la réception de la dénonciation officielle des faits par les autorités luxembourgeoises. L’intéressé saisissait sans succès la chambre de l’instruction d’une requête en annulation des actes de la procédure avant de se pourvoir en cassation.
La première question portait sur la compétence du juge d’instruction du tribunal de grande instance de Thionville – dépourvu de pôle de l’instruction –, pour faire exécuter les CRI...
Sur le même thème
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires
-
Perquisition dans un cabinet : variabilité de l’appréciation de la sélection de documents versée au dossier selon la mise en cause ou non de l’avocat
-
Perquisition dans un cabinet d’avocat : la saisissabilité toujours à son comble en raison d’une conception très restrictive des documents relevant des droits de la défense
-
Perquisition et secret professionnel : attributions du bâtonnier
-
Précisions sur la nullité d’actes et de pièces de procédure de l’instruction
-
Contrôle des actes du parquet européen par les juridictions nationales
-
L’écrou extraditionnel : entre exigence d’unité formelle et spécificité du régime
-
Dépassement illégal du délai pour statuer en appel sur la détention provisoire
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information
-
Absence de signature par le greffier d’une page de l’interrogatoire de première comparution : quelle sanction ?