- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
La règle de l’unique objet ne peut être opposée à la personne mise en examen qui fonde son appel d’une ordonnance de placement en détention provisoire sur l’irrégularité du mandat d’arrêt en vertu duquel elle a été appréhendée.
par Amélie Andréle 24 janvier 2017
Alors qu’elle rendait visite à son compagnon en maison d’arrêt, une femme a été enlevée et frappée par quatre individus. Après avoir reconnu sa participation aux faits d’enlèvement, un homme, faisant l’objet d’un mandat d’arrêt, a été remis par les autorités belges aux autorités françaises le 18 juillet 2016 et présenté le même jour devant un juge des libertés et de la détention. Dans l’information suivie contre lui des chefs d’enlèvement et séquestration avec libération volontaire commis en bande organisée, association de malfaiteurs en vue de commettre ces délits, violences volontaires aggravées et vol aggravé, en récidive, il comparaissait devant le juge d’instruction du tribunal de grande instance de Paris le 20 juillet 2016, qui décidait alors de son placement en détention provisoire. Le mis en examen interjetait appel de l’ordonnance de placement en détention provisoire, se fondant sur l’irrégularité du mandat d’arrêt ayant permis son arrestation.
Saisie de la question, la chambre criminelle considérait que la règle de l’unique objet l’empêchait de se prononcer sur la nullité d’un acte précédant le placement en détention provisoire, et par conséquent, rejetait les moyens relatifs à la validité du mandat d’arrêt et confirmait l’ordonnance du juge d’instruction. Le mis en examen formait alors un pourvoi en cassation, arguant d’une fausse application de la théorie de l’unique objet. La Cour de cassation, qui a toujours fait respecter la règle de l’unique objet malgré sa perte d’intérêt due aux évolutions législatives, écartera à juste titre son application en l’espèce.
À l’origine, l’objectif de cette règle jurisprudentielle était d’éviter que la chambre de l’instruction ne statue sur des actes insusceptibles d’appel, sur une question susceptible de faire l’objet d’une saisine spécifique (Crim. 18 mars 2015, n° 14-86.680, Dalloz...
Sur le même thème
-
Le droit de se taire de l’accusé interrogé en cas de supplément d’information après sa condamnation par défaut
-
Droit de visite du bâtonnier : inconstitutionnalité de l’exclusion des geôles judiciaires
-
Perquisition dans un cabinet : variabilité de l’appréciation de la sélection de documents versée au dossier selon la mise en cause ou non de l’avocat
-
Perquisition dans un cabinet d’avocat : la saisissabilité toujours à son comble en raison d’une conception très restrictive des documents relevant des droits de la défense
-
Perquisition et secret professionnel : attributions du bâtonnier
-
Précisions sur la nullité d’actes et de pièces de procédure de l’instruction
-
Contrôle des actes du parquet européen par les juridictions nationales
-
L’écrou extraditionnel : entre exigence d’unité formelle et spécificité du régime
-
Dépassement illégal du délai pour statuer en appel sur la détention provisoire
-
Irrecevabilité du mémoire déposé devant la chambre de l’instruction par une personne domiciliée à l’étranger s’étant volontairement soustraite à la procédure d’information