- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Temps de travail
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Conséquence de la nullité du bail rural consenti par le seul usufruitier
Conséquence de la nullité du bail rural consenti par le seul usufruitier
L’usufruitier a seul l’obligation de s’assurer du concours du nu-propriétaire pour consentir le bail.
par A. Mbotaingarle 6 mai 2008
L’arrêt commenté marque vraisemblablement une inflexion de la position de la troisième chambre civile relativement à l’appréhension de la nullité du bail consenti seul par l’usufruitier et aux conséquences de cette nullité.
En l’espèce, la question à laquelle ont répondu les hauts magistrats était celle de savoir si le preneur à bail rural qui n’ignore pas l’existence d’un nu-propriétaire, expressément mentionné dans le contrat, peut faire grief au bailleur de la nullité du bail et engager sa responsabilité.
L’arrêt répond par l’affirmative, au double visa des articles 595, alinéa 4, et 1382 du code civil : l’usufruitier a seul l’obligation de s’assurer du concours du nu-propriétaire pour consentir le bail.
Cette réponse en creux ne laisse point de doute sur l’accueil favorable que ferait la haute juridiction à l’action en responsabilité délictuelle du preneur à l’encontre du bailleur usufruitier. Il en serait ainsi alors même que le preneur, resté silencieux à la signature du bail, avait parfaitement connaissance de la simple qualité d’usufruitier du cocontractant bailleur. De ce point de vue, l’arrêt semble doublement innover par rapport à la jurisprudence précédente.
Traditionnellement, et la solution ne semble pas remise en cause sous cet aspect par l’arrêt, la jurisprudence retient que le bail rural ou commercial consenti par un usufruitier sans l’accord du nu-propriétaire et/ou sans une autorisation de justice est nul, le nu-propriétaire pouvant invoquer cette nullité sans attendre la fin de l’usufruit (Civ. 3e, 26 janv. 1972, JCP 1972. II. 17104 ; D....
Sur le même thème
-
Petite pause
-
[PODCAST] Quid Juris – Loi sur la fin de vie : le débat
-
Panorama rapide de l’actualité « Civil » de la semaine du 12 mai 2025
-
Constat d’achat : le stagiaire du cabinet d’avocat peut décidément être tiers acheteur !
-
Loi DDADUE : de quelques aspects de droit des assurances
-
Une interprétation nouvelle de l’article 1112-1 du code civil
-
Des conditions procédurales de la caducité d’un contrat en conséquence de l’annulation d’un autre
-
Justice : trois missions pour inspirer les futures réformes
-
Aide et assistance d’un parent excédant la piété familiale : la créance au titre de l’action de in rem verso est immédiatement exigible
-
L’ouverture de la vacance de la succession n’a pas d’effet suspensif sur la prescription des créances