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Maintien de la rémunération du salarié inapte : point de départ du délai d’un mois

Lorsque l’inaptitude du salarié à son poste de travail est constatée régulièrement dans le cadre d’un seul examen constatant que le maintien du salarié à ce poste entraîne un danger immédiat, le délai d’un mois à l’issue duquel l’employeur doit reprendre le paiement des salaires court à compter de cet examen unique.

par S. Maillardle 19 février 2008

Déclaré inapte par le médecin du travail, le salarié ne peut plus occuper son poste de travail et ne peut donc prétendre à aucune rémunération. Toutefois, si le salarié n’est pas reclassé dans l’entreprise à l’issue d’un délai d’un mois ou s’il n’est pas licencié, l’employeur est tenu de lui verser, dès l’expiration de ce délai, le salaire correspondant à l’emploi qu’il occupait avant la suspension de son contrat de travail. Cette obligation est consacrée à l’article L. 122-24-4 qui détermine le point de départ de ce délai d’un mois à la date de « l’examen médical de reprise du travail ».

Une jurisprudence désormais bien assise de la chambre sociale considère que ce délai d’un mois commence à courir à compter du second examen médical de la visite de reprise (Soc. 28 janv. 1998, D. 1998. IR. 65  ; Dr. soc. 1998. 276, obs. Savatier ; RJS 3/98 no 307 ; 4 juin 1998, RJS 8-9/98, no 977 ; 10 juill. 2002, RJS 10/02, no 1109)....

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