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La loi du 31 décembre 1975 sur la sous-traitance est une loi de police
La loi du 31 décembre 1975 sur la sous-traitance est une loi de police
S’agissant de travaux sur un immeuble situé en France, la loi du 31 décembre 1975 relative à la sous-traitance, en ses dispositions protectrices du sous-traitant, est une loi de police.
par X. Delpechle 13 mars 2009

Cet arrêt constitue un rappel de deux solutions bien ancrées en jurisprudence. En premier lieu, de celle, qui intéresse la sous-traitance internationale, et qui a été fixée par un arrêt de chambre mixte rendu il y un peu plus d’un an : la loi n° 75-1334 du 31 décembre 1975, en ses dispositions protectrices du sous-traitant – et non pas, par conséquent, le dispositif légal en son ensemble – est une loi de police (Cass., ch. mixte, 30 nov. 2007, D. 2008. Jur. 753, note Boyault et Lemaire ; ibid. Pan. 1510, obs. Courbe ; ibid. AJ. 5, obs. Delpech ; RTD com. 2008. 456, obs. Delebecque
; JCP 2008. II. 10000, note d’Avout ; V. égal. Civ. 3e, 30 janv. 2008, Bull. civ. III, n° 16 ; D. 2008. AJ. 478, obs. Delpech
; RDI 2008. 272, obs. Périnet-Marquet
sur la solution antérieure, V. Civ. 1re, 23 janv. 2007, D. 2007. AJ. 503, obs. Gallmeister ; ibid. Jur. 2008, note Borysewicz et Loncle ; ibid. Pan. 2562, obs. Bollée
). Cela concerne au premier chef – et tel était précisément ici le cas – l’action directe en paiement du sous-traitant contre le maître de l’ouvrage édictée par l’article 12 de la loi de 1975. Mais sont probablement visées, également, les règles qui imposent à l’entrepreneur principal de faire accepter le sous-traitant et agréer ses conditions de paiement (art. 3), de constituer une garantie de paiement au profit de celui-ci (art. 14), de ne pas céder ni nantir les créances résultant du marché...
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