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C’était, hier, le dernier jour du procès de Maurice Agnelet, accusé du meurtre avec préméditation d’Agnès Le Roux, dont le corps n’a jamais été retrouvé. Après la plaidoirie d’Hervé Temime, avocat de la partie civile, et les réquisitions, la cour d’assises d’Ille-et-Vilaine a écouté la défense.
par Marine Babonneaule 11 avril 2014

Il n’y avait pire condition, hier, que celle de l’avocat de Maurice Agnelet. Car il fallait à François Saint-Pierre défendre un homme qui comparaissait pour la troisième fois devant une cour d’assises, il lui fallait défendre un homme dont tout le monde a dit – et démontré – qu’il était l’incarnation de la perversité, du machiavélisme, de la froideur, de l’indifférence et de la cupidité, défendre un homme qui par ses mensonges et ses comportements ahurissants a emporté tous ceux qui l’entouraient. À tel point que même son fils est venu l’accuser, cette semaine (lire notre article), du meurtre d’Agnès Le Roux. Défendre le diable et ne pas vaciller.
Alors François Saint-Pierre s’est levé, a refermé son dossier pour s’adresser à la cour. Depuis quatre semaines, « j’ai donc encore appris, encore nourri ma réflexion, encore éprouvé de nouveaux doutes sur la vérité de ce qui s’est passé ». Des révélations de Guillaume, le fils, « j’ai retenu le doute (…) Comment a-t-il pu me cacher ça, à moi ? Je n’arrive pas à imaginer que sa mère ait voulu charger son fils d’une telle scène de crime, d’un tel fardeau pour la vie. Cela me semble inimaginable (…) Et de la part de Maurice Agnelet, j’ai du mal à croire qu’il a commis cet acte car il est faible, car il est fourbe ».
Mais surtout, il faut « revenir à la raison » car Guillaume « n’a...
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