- Administratif
- Toute la matière
- > Acte
- > Bien
- > Collectivité territoriale
- > Compétence
- > Contrat et marché
- > Droit économique
- > Droit fondamental et liberté publique
- > Election
- > Environnement
- > Finance et fiscalité
- > Fonction publique
- > Police
- > Pouvoir public
- > Procédure contentieuse
- > Responsabilité
- > Service public
- > Urbanisme
- Affaires
- Civil
- Toute la matière
- > Arbitrage - Médiation - Conciliation
- > Bien - Propriété
- > Contrat et obligations
- > Droit et liberté fondamentaux
- > Droit international et communautaire
- > Famille - Personne
- > Filiation
- > Mariage - Divorce - Couple
- > Procédure civile
- > Responsabilité
- > Succession - Libéralité
- > Sûretés
- > Voie d'exécution
- Européen
- Immobilier
- IP/IT et Communication
- Pénal
- Toute la matière
- > Atteinte à l'autorité de l'état
- > Atteinte à la personne
- > Atteinte aux biens
- > Circulation et transport
- > Criminalité organisée et terrorisme
- > Droit pénal des affaires
- > Droit pénal général
- > Droit pénal international
- > Droit social
- > Enquête
- > Environnement et urbanisme
- > Etranger
- > Informatique
- > Instruction
- > Jugement
- > Mineur
- > Peine et exécution des peines
- > Presse et communication
- > Santé publique
- Social
- Toute la matière
- > Accident, maladie et maternité
- > Contrat de travail
- > Contrôle et contentieux
- > Droit de la sécurité sociale
- > Grève
- > Hygiène - Sécurité - Conditions de travail
- > IRP et syndicat professionnel
- > Négociation collective
- > Protection sociale
- > Rémunération
- > Rupture du contrat de travail
- > Santé publique
- > Travailleurs handicapés
- Avocat
Article

Salarié cumulant les CDD successifs à temps partiel : indépendance des requalifications
Salarié cumulant les CDD successifs à temps partiel : indépendance des requalifications
La requalification d’un temps partiel en temps complet n’impacte pas le terme du contrat, de même que la requalification d’un CDD en CDI n’impacte pas le temps de travail contractualisé.
par Julien Cortotle 27 septembre 2017
On sait qu’en France, le contrat de travail de principe est, en application de l’article L. 1221-2 du code du travail, le contrat à durée indéterminée (CDI). Cette affirmation est confortée par les conditions posées par la loi pour que les parties à la relation de travail puissent conclure un contrat à durée déterminée (CDD). Il est dans les habitudes des juristes de la matière sociale de compléter cette figure normale de la relation de travail par l’indication du temps pendant lequel le salarié va se tenir à la disposition de l’employeur. L’article L. 3123-6 du code du travail (C. trav., art. L. 3123-14 anc.) exigeant la rédaction d’un écrit pour mettre en place une activité à temps partiel, ce qui n’est pas le cas pour le temps plein (C. trav., art. L. 1221-1), et l’article L. 3123-26 du même code posant des conditions pour recourir à ce type de contrat, c’est bien le travail à temps plein qui doit être considéré comme étant la norme d’emploi des salariés. Une fois combinée ces deux précisions, le contrat de travail de principe se révèle être le CDI à temps plein.
Il résulte de cette règle que si les modalités de recours aux contrats de travail d’exception que sont le CDD, d’une part, et le contrat à temps partiel d’autre part, et les règles de leur utilisation ne sont pas remplies, la sanction sera le retour – plus ou moins « automatique » – au contrat de principe. Il y aura requalification de la relation de travail à durée...
Sur le même thème
-
Transfert d’entreprise et indemnisation du préjudice d’anxiété
-
Discrimination sur le défaut d’appartenance à la famille de l’employeur
-
Discrimination en raison du handicap résultant du refus implicite de l’employeur d’aménager le poste de travail
-
Discrimination et recours à l’article 145 du code de procédure civile
-
Reprise d’activité par une personne publique : le refus du salarié d’accepter un contrat de droit public peut être implicite
-
Rappel du pouvoir du juge en matière de preuve d’une discrimination
-
Sort de la contribution due par l’employeur au titre du contrat de sécurisation professionnelle et décodification du droit du travail
-
Le régime juridique de la mise à pied disciplinaire d’un salarié protégé reprécisé
-
Abus du salarié dans l’usage de sa liberté d’expression
-
Action de groupe en matière discriminatoire et application de la loi nouvelle