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Publicité foncière : résolution d’une promesse de vente

La publication, facultative, du « compromis » de vente n’impose pas celle de l’assignation en résolution de cet acte. Il incombe au juge des référés de constater le jeu de la clause résolutoire, la carence de l’acheteur étant établie, et d’ordonner la radiation de la publication de la promesse, l’acquéreur ne disposant d’aucun droit justifiant qu’il fût procédé à cette publication.

par Stéphane Prigentle 15 février 2013

Les faits doivent être rappelés pour l’essentiel. Un immeuble est vendu par la mère et la fille, avec stipulation d’une clause résolutoire de plein droit dans la promesse synallagmatique (le « compromis »), sanctionnant l’absence d’un dépôt de garantie. Une clause pénale était également insérée et il était enfin prévu (à la demande du fils intervenu à l’acte pour y donner son accord) la consignation des fonds dans l’attente de la solution du litige successoral.

L’acheteur n’ayant ni versé le dépôt de garantie, ni déféré à la sommation d’avoir à comparaître pour signer l’acte authentique, les vendeurs se sont prévalus de la résolution de la promesse. En retour, l’acheteur a fait publier l’acte à la conservation des hypothèques. Les vendeurs ont alors saisi, avec succès, le juge des référés à l’effet de voir constater l’acquisition de la clause résolutoire et obtenir la radiation de la publication ainsi que le paiement de la clause pénale. Un pourvoi est formé par l’acheteur. Il est rejeté.

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