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Révision : la relaxe n’est pas un fait nouveau pour le complice

La Cour de cassation refuse de considérer que la relaxe de l’auteur principal d’une escroquerie en appel soit constitutive d’un fait nouveau, au sens de l’article 622 du code de procédure pénale, permettant la révision de la condamnation du complice.

par L. Priou-Alibertle 22 juillet 2011

Dans cette affaire, la cour d’appel avait relaxé l’auteur principal en estimant que l’escroquerie n’était pas caractérisée en tous ses éléments, tant matériels qu’intentionnels. Le complice, condamné en première instance, et qui s’était abstenu de faire appel, forma donc une demande en révision arguant de cette relaxe.

Mais, la Cour de révision estime qu’il n’y a pas de fait nouveau au sens de l’article 622, 4°, du code de procédure pénale dès lors que les mêmes faits ont été soumis à l’examen du tribunal et de la cour d’appel qui les ont différemment appréciés et qu’aucun fait nouveau n’avait été révélé lors de l’audience de la cour d’appel.

Pourtant, dans une affaire similaire, la même cour avait statué en estimant que « la...

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