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Le quotidien du droit en ligne

Anne Portmann

Recours prud’homal signé par un collaborateur : pas d’exonération de responsabilité

La Cour de cassation refuse d’exonérer de sa responsabilité un avocat qui a fait signer un recours prud’homal par son collaborateur, malgré un revirement de jurisprudence.

Preuve de la fin de la mission confiée à l’avocat

Un client confie à un avocat une mission d’assistance devant le tribunal, puis le sollicite à nouveau, dans la même affaire, cinq ans plus tard. Il poursuit ensuite l’avocat pour faute, lui imputant l’échec de pourparlers transactionnels engagés lors de la première phase de l’affaire. L’avocat lui a opposé la prescription, soutenant que la demande du client, lorsqu’il est revenu vers lui la seconde fois correspondait à un nouveau mandat, le premier ayant pris fin.

Lutte contre le blanchiment : recevabilité de la déclaration de soupçon

Un décret (D. n° 2013-480, 6 juin 2013) et un arrêté (Arr. 6 juin 2013), tous deux parus au JO du 8 juin 2013, définissent les conditions de recevabilité de la déclaration de soupçon adressée à Tracfin et émanant des professionnels qui y sont assujettis dans le cadre des obligations relatives à la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (C. mon. et fin. art. L. 561-15).

Prud’hommes : une avocate fait condamner l’Etat pour lenteur excessive de la justice

Trois ans et demi pour statuer sur les demandes d’anciens salariés de la société Merck, c’est beaucoup trop. Ainsi en a décidé le tribunal de grande instance de Paris qui a condamné l’agent judiciaire de l’État à payer 4 000 à 6 000 €  de dommages et intérêts à une cinquantaine de demandeurs, tous défendus par l’avocate Marie-Paule Richard-Descamps.

Personnel des cabinets d’avocats : extension d’un avenant sur la prévoyance

Un arrêté du 29 mai 2013, paru au Journal officiel du 6 juin 2013 étend à tous les salariés et à tous les employeurs compris dans le champ d’application de la convention collective nationale du personnel des cabinets d’avocats, un avenant...

Qu’importe l’honoraire, pourvu qu’on ait le conseil

L’obligation d’information et de conseil n’est pas proportionnelle à l’honoraire versé par le client. Ainsi, la responsabilité d’un expert-comptable qui a rédigé une convocation à un entretien préalable et une lettre de licenciement pour une somme modique ne saurait être écartée, alors qu’il ne s’est pas acquitté de son devoir de conseil. L’avocat intervenu postérieurement n’a, en revanche, pas manqué à son devoir en informant son client sur le caractère aléatoire d’un appel.

Ecoute et soutien des avocats parisiens

L’Ordre des avocats de Paris a mis en place le "numéro bleu", première ligne d’écoute et de soutien totalement gratuite, anonyme et confidentielle, ouverte 24h/24, à destination des avocats parisiens. Des psychologues du travail ou des cliniciens dispensent des conseils aux appelants. Le numéro à composer est le 0800 242 240.

Inscription au tableau après une condamnation pénale : chaque conseil de l’Ordre est autonome

Le rejet, par le conseil de l’Ordre de Paris, de la demande d’inscription d’un avocat au motif que la condition de moralité n’était pas remplie est justifié. Il importe peu que l’avocat, qui a fait l’objet d’une condamnation pénale et d’une interdiction d’exercer, ait été régulièrement réintégré au barreau de Papeete dont il a démissionné.

Avocats : ceux qui « tiennent à l’unité » et ceux « prêts à la fracture »

Lors de la signature, mercredi matin au Conseil d’Etat, de la convention sur la communication électronique avec les juridictions administratives, le président du Conseil national des barreaux, Christian Charrière-Bournazel, a indiqué que le barreau de Paris, qui n’était pas présent, avait pourtant été invité. Il a déclaré :  "il y a ceux qui tiennent à l’unité et ceux qui sont prêts à la fracture".

Avocats et juridictions administratives avancent sur la dématérialisation des procédures

Mercredi 5 juin 2013, le Conseil national des barreaux et le Conseil d’État ont signé une convention nationale pour l’échange électronique des actes de procédure devant les juridictions administratives. L’application Télérecours qui succède à Sagace, déjà active pour le Conseil d’Etat et dans quelques juridictions pilotes, sera étendue à toutes les juridictions administratives dès le mois de décembre 2013.