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Le quotidien du droit en ligne

Civil | Procédure civile

Droit de repentir : interruption du délai de péremption de l’instance

Parce que ce n’est qu’à l’issue d’une longue procédure que le bailleur qui entend se séparer de son locataire commerçant saura s’il a ou non les moyens financiers de cette séparation, le statut des baux commerciaux a instauré à son profit un droit de repentir.

Prévu à l’article L. 145-58 du code de commerce, ce droit lui permet, in fine, de se soustraire au paiement de l’indemnité d’éviction en consentant au renouvellement du bail.

par Yves Rouquet
En carrousel matière: 
Non

Le titre contenait en lui-même l’obligation de restitution

Par cet arrêt la Cour de cassation rappelle que, lorsqu’une décision, assortie de l’exécution provisoire et ayant condamné une partie à verser une certaine somme, est réformée, l’obligation de rembourser résulte de plein droit de la réformation de cette décision (Civ. 3e, 19 févr. 2002, n° 00-20.665, RTD civ. 2002. 359, obs. R. Perrot ; Crim. 25 mars 2014, n° 12-84.668, Dalloz actualité, 15 avr. 2014, obs. L. Priou-Alibert isset(node/165951) ? node/165951 : NULL, 'fragment' => isset() ? : NULL, 'absolute' => )) .'"'>165951 ; D. 2014.

par Valérie Avena-Robardet
En carrousel matière: 
Non

Irrecevabilité d’une demande de divorce en France suite au prononcé du divorce au Maroc

Une décision marocaine de divorce prononcée à l’initiative de l’époux a autorité de chose jugée en France, dès lors que l’épouse a comparu devant le juge marocain, que son conseil a conclu au fond et que cette décision n’a pas été rendue en fraude de ses droits.

par François Mélin
En carrousel matière: 
Non

Appel : point de départ du délai pour conclure en cas d’aide juridictionnelle

Seule la notification de la décision constatant la caducité de la demande d’aide juridictionnelle peut faire courir le délai imparti à l’appelant pour conclure, à l’exclusion de la date imposée au bureau d’aide juridictionnelle pour la production de pièces complémentaires à la demande d’aide juridictionnelle dudit appelant. 

par Romain Laffly
En carrousel matière: 
Oui

Adoption : irrecevabilité de l’intervention volontaire d’une association

Est irrecevable l’intervention volontaire d’une association qui se borne à s’opposer à la demande d’adoption d’un enfant et n’élève donc aucune prétention à son profit.

par Mehdi Kebir
En carrousel matière: 
Oui

Irrecevabilité d’un pourvoi contre un jugement inexactement qualifié en dernier ressort

En raison d’une demande incidente excédant le taux de compétence en dernier ressort de la juridiction de proximité, le jugement inexactement qualifié en dernier ressort était susceptible d’appel, de sorte que le pourvoi immédiat était irrecevable.

par Mehdi Kebir
En carrousel matière: 
Non

Procédure à jour fixe : nature de la décision fixant la date à laquelle une affaire sera appelée

L’ordonnance par laquelle le premier président de la cour d’appel fixe, en application de l’article 917, alinéa 1er, du code de procédure civile, la date à laquelle une affaire sera appelée par priorité devant la cour d’appel est dénuée d’effet sur la recevabilité de l’appel et constitue une mesure d’administration judiciaire insusceptible de recours et ne peut donner lieu à référé à fin de rétractation.

par Mehdi Kebir
En carrousel matière: 
Non

Contrainte : délai de prescription et application de la loi dans le temps

L’exécution d’une contrainte, qui ne constitue pas l’un des titres mentionnés aux 1 à 3 de l’article L. 111-3 du code des procédures civiles d’exécution, est soumise, eu égard à la nature de la créance, à une prescription de trois ans applicable à compter du 19 juin 2008, date d’entrée en vigueur de la loi n° 2008-561 du 17 juin 2008.

par Mehdi Kebir
En carrousel matière: 
Oui

Recevabilité des pièces communiquées hors délai

La troisième chambre civile de la Cour de cassation a cassé un arrêt rendu par la cour d’appel de Rennes, qui a déclaré irrecevables comme tardives les pièces jointes à des mémoires complémentaires signifiés par l’appelant, alors que ces mémoires avaient été jugés recevables. La décision de la cour d’appel était intervenue en matière d’expropriation, les dispositions de l’article R. 13-49 du code de l’expropriation pour cause d’utilité publique imposant un délai de deux mois, à compter de l’appel, à l’appelant pour adresser ses écritures et ses pièces à la cour.

par Anne Portmann
En carrousel matière: 
Non

Demanderjustice.com : pas de preuve suffisante de l’exercice illégal de la profession d’avocat

La cour d’appel de Paris a confirmé la relaxe du dirigeant de la SAS Demander justice, qui propose aux internautes des modèles d’actes de saisine des juridictions sans représentation obligatoire.

par Anne Portmann
En carrousel matière: 
Non