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Le quotidien du droit en ligne

Affaires | Dirigeants

Société en participation (responsabilité du gérant) : exclusion de la faute détachable

Par cet arrêt du 4 février 2014, la Cour de cassation confirme logiquement le rejet de l’application de la théorie de la faute détachable des fonctions (ou du mandat, en ce cas de figure) à la responsabilité du gérant d’une société en participation, en raison de l’absence de personnalité juridique de celle-ci (V. déjà Com. 6 mai 2008, n° 07-12.251, Bull. civ. IV, n° 96 ; D. 2008. Jur. 2113, note B. Dondero ; Rev. sociétés 2008. 618, note D. Poracchia ; RTD civ. 2008.

par Alain Lienhard
En carrousel matière: 
Non

Les actions détenues par une personne publique peuvent faire l’objet d’une aliénation forcée

La Cour de cassation a confirmé la solution de la cour d’appel de Paris dans le litige opposant le département de Saône-et-Loire à la Société des autoroutes Paris-Rhin-Rhône.

par Montecler
En carrousel matière: 
Non

Part sociale indivise : portée du droit de participer aux décisions collectives

Dès lors que les copropriétaires indivis de droits sociaux ont la qualité d’associé, viole l’article 1844 du code civil, selon lequel tout associé a le droit de participer aux décisions collectives, l’arrêt qui avait jugé que la présence des indivisaires eux-mêmes aux assemblées générales est nécessairement exclue par la désignation d’un mandataire commun pour représenter l’indivision.

par Alain Lienhard
En carrousel matière: 
Oui

Nullité des conventions réglementées : prescription applicable

Dès lors que l’action en nullité formée est fondée sur l’inobservation des dispositions applicables aux conventions réglementées dans une société anonyme, il en résulte que cette action est soumise aux règles de prescription de l’action en nullité de ces conventions.

par Alain Lienhard
En carrousel matière: 
Oui

Cession de parts sociales (SARL) : caractère impératif du formalisme

Les parts d’une société à responsabilité limitée ne peuvent être cédées à des tiers étrangers à la société que dans les conditions et selon les modalités prescrites par l’article L. 223-14 du code de commerce.

par Alain Lienhard
En carrousel matière: 
Non

Publication d’un guide d’application du code AFEP-MEDEF

Ce guide précise l’interprétation retenue par l’Association française des entreprises privées (AFDP) et le MEDEF pour certaines recommandations de la version révisée du code de gouvernement d’entreprise des sociétés cotées – notamment à propos de la règle say on pay – et de fournir des outils pour faciliter son application.

par Xavier Delpech
En carrousel matière: 
Non

Sociétés civiles non immatriculées : effets de la perte de la personnalité morale

Comme l’a voulu la loi relative aux nouvelles régulations économiques du 15 mai 2001, dans son souci de lutte contre les instruments de blanchiment d’argent, depuis le 1er novembre 2002, les sociétés civiles constituées avant l’entrée en vigueur de la loi n° 78-9 du 4 janvier 1978 ont perdu le bénéfice du régime dérogatoire leur permettant de jouir de la personnalité morale sans être immatriculées au registre du commerce et des sociétés.

par Alain Lienhard
En carrousel matière: 
Non

Fusion-absorption : sort du cautionnement souscrit par la société absorbée

Aux termes de l’article L. 236-3, I, du code de commerce, la fusion entraîne la dissolution sans liquidation des sociétés qui disparaissent et la transmission universelle de leur patrimoine aux sociétés bénéficiaires, dans l’état où il se trouve à la date de réalisation définitive de l’opération. Il s’ensuit qu’en cas d’absorption d’une société ayant souscrit un engagement de sous-caution, la société absorbante est tenue d’exécuter cet engagement dans les termes de celui-ci.

par Alain Lienhard
En carrousel matière: 
Non

Les minoritaires sacrifiés dans les entreprises de taille intermédiaire

Les entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont été identifiées comme un réel vecteur de croissance de l’économie et de l’emploi. Elles se développent difficilement en France, en partie en raison de la forte réticence de leurs actionnaires et dirigeants à ouvrir le capital de ces sociétés à des investisseurs industriels ou financiers, majoritaires ou minoritaires, ouverture pourtant souvent indispensable pour faire face aux besoins de financement de ces entreprises. L’état de notre droit positif explique en grande partie une telle réticence.