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Le quotidien du droit en ligne

Social | Institutions représentatives du personnel

Imbrication des consultations du comité d’entreprise et du CHSCT en matière de conditions de travail

Lorsqu’il est consulté sur les problèmes généraux intéressant les conditions de travail, le comité d’entreprise doit disposer de l’avis du CHSCT, ce dont il se déduit que le comité d’entreprise est recevable à invoquer dans le cadre de sa propre consultation l’irrégularité de la procédure de consultation préalable du CHSCT.

par Bertrand Ines

Syndicat affilié à la CFE-CGC : précisions sur les modalités de mesure de l’audience

Lorsque les élections des membres du comité d’entreprise (CE) ou d’établissement se déroulent au sein d’un collège unique réunissant toutes les catégories professionnelles, un syndicat affilié à la CFE-CGC peut valablement y présenter des candidats. Dans le cas où l’entreprise est divisée en établissements distincts, la représentativité de ce syndicat dans l’entreprise toute entière doit être appréciée sur l’ensemble des suffrages exprimés dans les collèges où il pouvait présenter des candidats, peu important qu’il n’ait pas fait usage de cette faculté dans les établissements comportant un collège unique et n’ait présenté de candidats que dans ceux en comportant plusieurs.

par Jean Siro

Salarié protégé : compétence résiduelle du juge judiciaire

Le principe de la séparation des pouvoirs ne fait pas obstacle à ce que le juge judiciaire apprécie la régularité de la procédure de licenciement postérieure à la notification par l’administration de son autorisation.

par Laurent Perrin

Exclusion de certains contrats de travail des effectifs : conformité à la Charte des droits fondamentaux ?

La chambre sociale renvoie à la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) une question préjudicielle portant sur la conformité de l’exclusion du calcul des effectifs des apprentis et des salariés sous contrat initiative-emploi, sous contrat d’accompagnement dans l’emploi et sous contrat de professionnalisation à l’article 27 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne.

par Laurent Perrin

Prise d’acte postérieure au rejet de la demande d’autorisation de licenciement

Le salarié protégé, qui a pris acte de la rupture de son contrat de travail, peut justifier des manquements de son employeur aux règles applicables au contrat de travail et aux exigences propres à l’exécution des mandats dont il est investi, peu important les motifs retenus par l’autorité administrative à l’appui de la décision par laquelle elle a rejeté la demande d’autorisation de licenciement antérieurement à la prise d’acte.

par Jean Siro

Cadre dirigeant : discrimination syndicale et liberté d’expression

Le fait que la lettre de licenciement reproche au cadre dirigeant la création d’un syndicat d’entreprise laisse supposer l’existence d’une discrimination syndicale. L’affichage d’un tract syndical, qui ne contient aucun propos injurieux, diffamatoire ou excessif, ne caractérise pas un abus de la liberté d’expression du salarié.

par Jean Siro

Liste électorale : exclusion de la mention du coefficient hiérarchique

Un tribunal d’instance ne peut ordonner l’affichage, sur la liste électorale, des coefficients hiérarchiques des salariés de l’employeur.

par Bertrand Ines

Le vote électronique est-il adapté aux élections des représentants du personnel ?

Le recours au vote électronique pour l’élection des représentants du personnel, perçu comme une menace à l’égard de la liberté et du secret du vote, a initialement été proscrit par la jurisprudence de la Cour de cassation. Mais le législateur et le pouvoir réglementaire se rangèrent finalement à l’ère du numérique, en particulier avec la loi no 2004-575 du 21 juin 2004 et ses textes d’application, qui ouvrirent la possibilité de négocier dans les entreprises la mise en œuvre du vote électronique. Depuis lors, la Cour de cassation s’est montrée soucieuse d’en assurer l’effe

Éligibilité de l’agent public mis à disposition au sein de l’entreprise utilisatrice de droit privé

L’agent public mis à la disposition d’un organisme de droit privé pour accomplir un travail pour le compte de celui-ci et sous sa direction ne relève pas des dispositions spécifiques relatives à l’électorat et à l’éligibilité des salariés mis à disposition au sens de l’article L. 2324-17-1 du code du travail.

par Bertrand Ines