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Le quotidien du droit en ligne

Social | Négociation collective

Peut-on faire confiance à la négociation interprofessionnelle ?

Ce numéro consacré à l’Accord national interprofessionnel (ANI) invite à une mise en perspective du procédé tenant à faire de la négociation interprofessionnelle l’élément déclencheur d’une réforme législative de grande ampleur. Au fond, quel crédit peut-on accorder à la négociation interprofessionnelle ? Pour Jacques Freyssinet, la confiance dans ce procédé dépend largement de la qualité des négociateurs et de leur reconnaissance.

Non-constitution d’un comité d’entreprise conventionnel : délit d’entrave caractérisé

Le manquement à l’obligation de mettre en place un conseil d’établissement, institué par une convention collective étendue dans les entreprises de moins de cinquante salariés et ayant les mêmes rôle et attributions que le comité d’entreprise, est puni de la sanction qu’entraîne la violation des dispositions obligeant la mise en place de ce comité.

par Bertrand Ines

L’ADN d’une réforme

L’Accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 promeut un nouvel ordonnancement des règles du droit du travail. Il se préoccupe du marché du travail et de l’emploi, non sans considérer l’un comme l’autre d’une façon équivoque. Cette préoccupation, avec les ambiguïtés qui l’accompagnent, fait évoluer la protection vers de nouveaux objets, tels les parcours et les transitions, et fait subir à la négociation collective d’entreprise un grand pas vers une autonomie presque complète .

RDT 2013. 162

Accord national interprofessionnel du 11 janvier 2013 : acte II de la flexisécurité à la française

Ouf ! Au forceps, mais peu importe, l’essentiel est là. Avant même le décryptage juridique du nouvel accord national interprofessionnel (ANI), saluons une nouvelle victoire de la démocratie sociale. On ne l’écrira jamais assez : chaque fois qu’ils négocient dans le cadre de cette procédure intelligente de concertation avec le gouvernement, mise en place par la réforme Larcher de 2007 (art. L. 1er c. trav.), les partenaires sociaux ont rendez-vous avec notre histoire sociale. Demandée, cette responsabilité doit être exercée.

Sécurisation de l’emploi : présentation du texte

Comme prévu, le ministre du travail, Michel Sapin, a présenté en conseil des ministres, le 6 mars 2013, le projet de loi relatif à la sécurisation de l’emploi.

par Anthony Astaix

Footballeur : statut de professionnel et preuve du contrat à durée déterminée

La Cour de cassationdécide, d’une part, de définir le statut de footballeur professionnel qui bénéficie, en cette qualité, des stipulations de la charte de football professionnel et, d’autre part, de permettre au salarié de prouver l’existence d’un contrat à durée déterminée malgré l’absence d’écrit.

par Bertrand Ines

Primauté de la qualification contractuelle de cadre sur les fonctions réellement exercées

Dès lors que le salarié ne dispose d’aucune autonomie dans l’exercice de ses fonctions, il ne peut prétendre au statut de cadre autonome au titre des dispositions conventionnelles prises pour la conclusion de conventions de forfait en jours en application de l’article L. 212, 15, 3, III, du code du travail mais, puisque l’avenant à son contrat de travail stipule qu’il bénéficie du statut de cadre, cette qualification doit lui être reconnue.

par Jean Siro

Consultation du CE et mise en œuvre de mesures imposées par un accord collectif étendu

Le comité d’entreprise (CE) doit être informé et consulté dès lors qu’un accord collectif, intéressant l’organisation et la marche générale de l’entreprise, s’applique à l’entreprise par l’effet d’un arrêté d’extension.

par Bertrand Ines

Interprétation d’accord collectif : compétence du TGI

Le litige entre un employeur et des syndicats quant à l’interprétation d’accords collectifs relève de la compétence du tribunal de grande instance (TGI). La chambre sociale se prononce en ce sens dans un arrêt de cassation du 21 novembre 2012.

par Caroline Fleuriot

Précisions sur le périmètre de désignation du délégué syndical

Si le périmètre de désignation des délégués syndicaux est, en principe, le même que celui retenu, lors des dernières élections, pour la mise en place du comité d’entreprise ou d’établissement, un accord collectif peut en disposer autrement en prévoyant un périmètre plus restreint, peu important que cet accord ait été conclu avant l’entrée en vigueur de la loi du 20 août 2008, mais une telle désignation suppose que le périmètre de désignation constitue un établissement distinct.

par Jean Siro