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Le quotidien du droit en ligne

Pénal

L’heureuse réforme de l’article 56-1 du code de procédure pénale

Auteur: 
Vincent Nioré
Illustration: 

Dans le fracas des légitimes protestations des avocats contre la loi de réforme pour la justice, précisément à propos de l’abandon de la présence de l’avocat en perquisitions judiciaires, est passée discrètement la réforme essentielle de l’article 56-1 du code de procédure pénale qui régit les perquisitions chez l’avocat. Le texte s’enrichit d’un alinéa d’une importance capitale sur son application à toutes les perquisitions prévues par une loi spéciale et à toutes les visites domiciliaires effectuées par une quelconque autorité administrative.

Le nouveau « verrou de Bercy »

AJ pénal 2018. 502

par Béatrice Guillemont

Réforme de la justice : plus de 100 barreaux en grève

Gratuit: 
Payant

Le Conseil national des barreaux (CNB) a lancé mardi un appel à la mobilisation jeudi de tous les avocats pour contester la réforme de la justice, actuellement en discussion à l’Assemblée nationale. Plus de cent barreaux ont déjà prévu de participer à cette « journée morte ».

« La parole de la profession doit demeurer forte, unitaire et au service d’une justice accessible à tous les citoyens. La mobilisation de tous est donc essentielle », ont déclaré plusieurs membres du CNB, de la Conférence des bâtonniers et le bâtonnier de Paris, Marie-Aimée Peyron, le 19 novembre dernier.

par Thomas Coustet
En carrousel matière: 
Non

Ordonnance de non-lieu et absence de charges suffisantes : quel contrôle opéré par la Cour de cassation ?

Gratuit: 
Gratuit

Dans cet arrêt, la chambre criminelle se prononce sur renvoi après cassation et confirme une ordonnance de non-lieu rendue par le juge d’instruction dans une information suivie du chef d’assassinat.

par Dorothée Goetz
En carrousel matière: 
Oui

Un informateur du fisc reconnu collaborateur occasionnel du service public

Gratuit: 
Gratuit

Pour son concours au Service national de douane judiciaire (SNDJ) dans le cadre de l’affaire de fraude fiscale visant la société UBS France, l’ex-cadre de la banque suisse Stéphanie Gibaud doit être regardée comme « collaborateur occasionnel de service public », estime le tribunal administratif de Paris.

par Emmanuelle Maupin
En carrousel matière: 
Oui

Le nouveau tribunal de Paris à l’image de la justice française

Hall immense, escalators et ascenseurs, lumières cliniques, couloirs interminables, salles d’audience impersonnelles, la solennité est morte, vive la modernité. Bienvenue au tribunal de Paris.

L’architecture du nouveau palais de justice n’est pas anodine. Ses bâtisseurs semblent avoir voulu illustrer le virage que prend notre justice du 21e siècle : un renforcement du système inquisitoire mis en lumière par la détérioration des liens entre avocats et magistrats et les attaques en règle contre l’oralité.

Illustration: 

Hall immense, escalators et ascenseurs, lumières cliniques, couloirs interminables, salles d’audience impersonnelles, la solennité est morte, vive la modernité. Bienvenue au tribunal de Paris.

L’architecture du nouveau palais de justice n’est pas anodine. Ses bâtisseurs semblent avoir voulu illustrer le virage que prend notre justice du 21e siècle : un renforcement du système inquisitoire mis en lumière par la détérioration des liens entre avocats et magistrats et les attaques en règle contre l’oralité.

D’une justice gratuite dégradée à une justice accessible de qualité

Illustration: 

Un constat : la justice, « première dette de la souveraineté » (Portalis), est rendue dans des conditions dégradées. Le juge français est confronté à un dilemme : juger vite ou juger bien : « la justice est gratuite, mais les Français en ont pour leur argent ». Juges, avocats, procureurs, juristes sont confrontés en permanence au gouffre existant entre les légitimes attentes de leurs concitoyens en matière de justice et la réalité des moyens alloués.

Affaire [I]Grégory[/I] : inconstitutionnalité des dispositions applicables en 1984 à la garde à vue des mineurs

Gratuit: 
Gratuit

Il appartiendra au juge judiciaire d’apprécier les conséquences de cette inconstitutionnalité dans le litige à l’origine de la question prioritaire de constitutionnalité (QPC) soulevée dans le cadre de l’affaire dite « du petit Grégory ». 

par Dorothée Goetz
En carrousel matière: 
Oui

Projet de loi de réforme de la justice : derrière la simplification pénale, un recul du juge ?

Auteur: 
Pascal Beauvais
Illustration: 

La Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH) a rendu mardi 20 novembre 2018 à l’unanimité un avis critique sur le projet de loi de programmation et de réforme de la justice. Membre de cette instance et professeur de droit pénal à l’université Paris Nanterre, Pascal Beauvais décrypte les dispositions les plus discutées du projet de loi examiné actuellement à l’Assemblée nationale.

Le projet de loi de programmation et de réforme de la justice, actuellement en discussion, bouleverse-t-il la procédure pénale française ?